L’abandon des Kurdes par les Américains en raison d’un changement radical de politique étrangère à l’égard de la Syrie par le président américain Trump, qui, sans préparation préalable, a ordonné de quitter une grande partie du nord de la Syrie tout en abandonnant ses alliés qui l’ont combattu et en aidant à conquérir l’ensemble du nord-est de l’Etat islamique.

Abasourdi le monde et principalement ses proches alliés ont commencé à réfléchir à leur sort en raison des politiques inconsistantes et irresponsables du gouvernement américain.

De nombreuses voix de dirigeants, même au sommet de l’administration Trump, sans parler de ses rivaux politiques, ont apparemment conduit à repenser la Maison Blanche.

On ignore encore quelle décision a été prise et quelle en est la taille, mais on peut déjà dire une chose: il y a un changement, et même dans l’immédiat, dans le retrait précipité des États-Unis de la Syrie et la soumission de territoires sur un plateau d’argent aux Russes et à leurs alliés syriens.

Une source du département américain de la Défense a déclaré : « Les États-Unis sont déterminés à renforcer leurs forces du nord-est en Syrie. » Le but de ce renforcement est de protéger les champs de pétrole du pays, de peur qu’ils ne soient dans les mains de Daesh ou « d’autres facteurs déstabilisateurs ».

Résultat d'image pour des champs de pétrole en Syrie

Daash, en tant qu’entité et certainement en tant qu’État islamique, a été vaincu et a disparu de la Syrie. Mais il reste sur le terrain des facteurs qui touchent principalement les Syriens et les Iraniens. Les Américains semblent surtout garder les champs pétroliers et gaziers du nord de la Syrie contre les Russes qui, pour leur part, déclarent que toutes les forces étrangères doivent quitter la Syrie.

Récemment, le président turc a également exprimé, de manière tout à fait exceptionnelle, la présence des Américains au passage d’Althanaf, dans le sud-est de la Syrie, près de la frontière avec la Jordanie et l’Irak, affirmant que les États-Unis devraient également évacuer ce minuscule territoire.

Les déclarations d’Erdogan ne semblent être que des « paroles » à la suite des demandes de la Russie et de l’Iran de faire de la présence américaine dans la région un mouvement inquiétant sur la voie de la mise en place du pont terrestre Téhéran-Méditerranée.

Les déclarations russes sur ce changement radical de la politique américaine semblent arriver très bientôt, la Russie ayant reconstruit les riches gisements de pétrole et de gaz du nord-est de la Syrie, ce qui profiterait grandement au retour de la lourde dette syrienne envers la Russie pour avoir investi dans la préservation du régime meurtrier d’Assad dans le pays.