Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammed Zarif a qualifié de « terroristes » les attaques américaines contre les bases de groupes armés pro-iraniens en Irak. « Ce bombardement est l’expression la plus pure du terrorisme, que l’Iran condamne fermement », a-t-il dit.

Un porte-parole des bataillons du Hezbollah, bombardé hier par des drones américains, a déclaré dans une interview à Al Manar que le mouvement de résistance irakien pesait sa réponse à la frappe américaine dans la province d’Anbar.

« La possibilité d’une réponse reste ouverte dans l’attente de la décision de la direction », a déclaré la porte-parole de l’organisation, Saeed-Jafar Al-Husseini. «Dans le passé, les Américains ont déjà attaqué le mouvement de résistance, mais depuis lors, nos capacités se sont renforcées.»

Il a indiqué que le bilan des attaques sur cinq bases était de 24 morts et 51 blessés. Selon d’autres sources, 27 personnes ont été tuées. Hier, il a été signalé que l’un des commandants du Hezbollah irakien était étroitement lié au commandant de l’Iran Al-Quds. Qassem Suleimani. Ce dernier supervise toutes les actions du CGRI hors d’Iran.

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Le Pentagone a déclassifié une vidéo avec des plans de bombardements de missiles sur les bases du bataillon du Hezbollah.

Le ministre israélien des Affaires étrangères a qualifié cette attaque de « tournant dans l’équilibre des pouvoirs dans notre région, ce qui pourrait entraîner une pression accrue sur l’Iran et ses complices ».

Les États-Unis ont répondu au bombardement par des militants pro-iraniens de la base sur laquelle se trouvait l’armée américaine. Une attaque chiite a tué un entrepreneur civil américain.

Avant cela, l’administration Trump n’a pas répondu aux actions agressives de l’Iran et de ses alliés. Le véhicule aérien sans pilote de l’armée américaine, les actions de sabotage contre des navires dans le golfe Persique et le bombardement sans précédent de raffineries de pétrole en Arabie saoudite sont restés sans réponse.