Ce nouvel ultimatum palestinien, en dépit des tentatives de négociations des Etats Unis entre Israël et les palestiniens semble compromises car l’Autorité Palestinienne a averti le secrétaire d’État, John Kerry, avoir l’intention de demander une nouvelle fois à l’ONU sa reconnaissance en tant qu’État indépendant.
L’Autorité palestinienne attend des différentes institutions de l’ONU de promouvoir l’adhésion de la Palestine dans divers cadres internationaux. La date limite pour renouveler cet appel aux institutions internationales est le 3 Juin, qui a été déclaré mercredi par la direction palestinienne.
Depuis les efforts de Kerry pour reprendre les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne à la suite de la visite du président Barack Obama en Israël à la fin de Mars, les Palestiniens ont convenu de geler leurs efforts pour une période de huit semaines après avoir fait appel à l’ONU.
Selon les médias israéliens, le gouvernement américain a clairement indiqué que l’Autorité Palestinienne n’est pas d’accord pour attendre un laps de temps qui limite l’activité du ministre des Affaires étrangères.
Photo ci dessous : réunion entre Kerry et Abbas à Istanbul, le 21 Avril.
La direction de l’AP a réitéré des pourparlers avec l’administration américaine et le ministre des affaires étrangères en particulier, dans le but de reprendre « les pourparlers de paix selon les conditions suivantes : la reconnaissance de l’ONU le 4 Juin, la délimitation des frontières de 1967 avec une volonté d’échange de territoire, pour délimiter un futur État palestinien. »
Photo: des ouvriers palestiniens travaillent en Judée Samarie chez des israéliens.
La date du 3 juin n ‘est pas une date prise au hasard, car elle est symbolique. C’est en effet l’anniversaire de la guerre des Six Jours, qui sera célébrée deux jours plus tard. Abu – Mazen a rencontré Kerry à plusieurs reprises dans le passé comme à Amman, Riyad, Ramallah et la Turquie.
Cependant, au cours des discussions, il a été constaté que le gouvernement américain a l’intention d’offrir aux palestiniens de nombreux projets économiques.
Du côté israélien, le gouvernement rejette les conditions des palestiniens et la libération de prisonniers.