Vendredi, un porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que la grâce de Naama Issakhar n’était pas envisagée, car la jeune fille elle-même doit soumettre une demande qui n’a pas encore été reçue.

Un pardon ne peut être discuté que lorsqu’il est officiellement reçu en Russie.

Le Kremlin a confirmé que la « libération de Naama Issachar, condamnée à sept ans et demi de prison en Russie après avoir été reconnue coupable de trafic de drogue, avait été retardée parce qu’elle n’avait pas déposé de grâce officielle.« 

La mère de Naama Issachar, Yaffa, a décollé aujourd’hui pour la Russie, ce dimanche pour la grâce attendue du président russe Vladimir Poutine.

L’avocat Vadim Klugbent devrait rencontrer Naama avant de déposer la demande de grâce.

Les médias israéliens ont discuté des versions selon lesquelles Naama a refusé de le faire, car elle considère que la demande du Premier ministre israélien, du président et de la promesse de Poutine etaient suffisante.

Les avocats d’Issachar lors du procès final ont insisté sur son innocence et son acquittement. Dans le cas d’une demande de grâce, elle devra reconnaître avoir commis un crime.

La grâce d’un prisonnier sans demande personnelle est possible. Par exemple, Mikhail Khodorkovsky a été gracié après l’intervention de politiciens mondiaux.