Jared Kushner n’est pas le libérateur de Jérusalem, ni Donald Trump.

On peut choisir d’ignorer ces exagérations en tant que figures de discours.

Mais ces commentaires sont faits dans un contexte où l’idée d’Israël d’être le gardien de Jérusalem a conduit à la violence à plusieurs reprises.

Haj Amin al-Husseini, qui était le mufti de Jérusalem, est le père du libelle « al-Aqsa est en danger », qui a déclenché le massacre de Hébron en 1929, dans lequel les Arabes ont assassiné 69 Juifs et mutilé des dizaines d’autres. 

La deuxième Intifada de 2000 était connue sous le nom « d’Intifada Aqsa », car c’était le site sur lequel le Wakf à l’époque avait appelé les Palestiniens à «défendre» le site.

Et «l’intifada aux couteau» de 2015-2016 s’est produite au milieu d’une incitation similaire et des allégations de menaces israéliennes.

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L’un des livres que Kushner a lu pendant les années et qu’il a inspiré sur le plan de paix est  »  The Fight for Jerusalem by Dore Gold » qui comprend un chapitre entier intitulé «Jérusalem comme déclencheur apocalyptique de l’islam radical». Kushner a même mentionné la radicalisation dans son entretien avec MBC.

Pourtant, il a répété à plusieurs reprises qu’Israël autorisant les musulmans à prier sur le mont du Temple serait une nouvelle évolution majeure si le plan Trump était adopté, ce qui implique qu’Israël n’a pas fait cela depuis le début…

Essayait-il de plaire à un public arabe ? Peut être.

Quoi qu’il en soit, il devrait faire attention à ne pas créditer l’erreur «al-Aqsa est en danger». Car en ce qui concerne le mont du Temple, la prudence est toujours de mise.