AprĂšs la publication de la liste des sociĂ©tĂ©s israĂ©liennes et Ă©trangĂšres opĂ©rant en JudĂ©e Samarie et dâautres endroits que lâONU appelle des « colonies » , le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres tentera de mobiliser un soutien international pour la poursuite de leurs opĂ©rations. Le Premier ministre a critiquĂ© le Conseil des droits de lâhomme des Nations Unies.
Le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres a lâintention de travailler avec les Ătats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et dâautres pays pour obtenir le soutien du public pour la poursuite des activitĂ©s des 112 entreprises israĂ©liennes et Ă©trangĂšres figurant sur cette liste. Comme toujours, BDS tente de faire pression et de boycotter IsraĂ«l.
Le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres a Ă©galement fait valoir que les entreprises qui cesseront leurs activitĂ©s Ă la suite de la publication de la liste peuvent faire lâobjet de poursuites judiciaires par les Ătats amĂ©ricains qui ont adoptĂ© des lois anti-boycott ces derniĂšres annĂ©es.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a attaquĂ© la dĂ©cision de publier la liste noire des entreprises, affirmant que « ceux qui nous boycotteront seront boycottĂ©s eux-mĂȘmes :
« Ces derniĂšres annĂ©es, nous avons promu des lois dans la plupart des Ătats-Unis qui exigent que des mesures soient prises contre ceux qui tentent de boycotter IsraĂ«l. Par consĂ©quent, cet organe de lâONU est sans importance. »
Netanyahu a Ă©galement dĂ©clarĂ© qu â »au lieu dâune organisation des droits de lâhomme, cette organisation essaie simplement de discrĂ©diter IsraĂ«l. Nous rejetons cette dĂ©cision avec toute la validitĂ© et le dĂ©goĂ»t ».
IsraĂ«l souligne aussi que le Conseil des droits de lâhomme des Nations Unies est un organe partisan contre IsraĂ«l, et quâil sâagit dâune dĂ©cision historique sans prĂ©cĂ©dent, car le mandat du Conseil des droits de lâhomme est dâaider les pays en matiĂšre de droits de lâhomme et de ne pas agir directement avec les entreprises. Le rĂ©sultat est que le fait de faire pression sur les entreprises nuira Ă©galement Ă des dizaines de milliers de travailleurs palestiniens.
Le DĂ©partement dâĂtat a chargĂ© les consulats et les dĂ©lĂ©gations des Ătats-Unis dâagir au niveau du gouvernement, du CongrĂšs et des gouverneurs des Ătats pour condamner la publication de la liste, qui comprend Ă©galement des entreprises amĂ©ricaines. Au cours de lâannĂ©e Ă©coulĂ©e, des responsables du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres ont tentĂ© de rencontrer la nouvelle commissaire aux droits de lâhomme, mais elle nâa pas acceptĂ© dâaccueillir des reprĂ©sentants israĂ©liens Ă la rĂ©union. JĂ©rusalem nâa mĂȘme pas Ă©tĂ© prĂ©venu Ă lâavance lors la publication du rapport et de la liste, et a Ă©tĂ© notifiĂ©e environ une heure avant la publication, par des diplomates amĂ©ricains.
En IsraĂ«l, ils ont fait valoir que le processus de formulation de la liste Ă©tait arbitraire, dĂ©raisonnable et que la liste ne reflĂ©tait pas la volontĂ© de la communautĂ© internationale ou la pression internationale, mais un produit dâONG du monde des sciences humaines et dâorganisations de dĂ©fense des droits de lâhomme, qui sâemploient Ă boycotter IsraĂ«l.
En juillet 2019, les Palestiniens ont tentĂ© de mobiliser les pays du monde pour une dĂ©cision dĂ©claratoire appelant Ă la publication de la liste dĂšs que la grande majoritĂ© des pays du monde ont refusĂ© de se joindre Ă la dĂ©cision, mais seulement la Ligue arabe, les pays islamiques, lâAfrique du Sud, lâAfrique du Sud, le Venezuela et Cuba.
Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, IsraĂ«l Katz, a dĂ©clarĂ© en rĂ©ponse Ă la dĂ©claration de la Commission des droits de lâhomme des Nations Unies que « la publication dâune » liste noire « dâentreprises est une honte de se soumettre aux pressions des pays et des organisations qui veulent nuire Ă IsraĂ«l, mĂȘme si la plupart des pays du monde ont refusĂ© de se joindre Ă cette campagne politique. » Il a ajoutĂ© que « la dĂ©cision de la Commission de continuer sur la ligne anti-israĂ©lienne du Conseil des droits de lâhomme est une tache pour la Commission des droits de lâhomme de lâONU ». Selon lui, « le commissaire est devenu un outil serveur et un partenaire du mouvement de boycott, mĂȘme sâil nâa aucune signification juridique pour la liste ».
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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