Israël craint une nouvelle invasion acridienne. Des états voisins ont notifié de l’apparition d’énormes essaims d’insectes gloutons. Ces derniers jours, ils ont été repérés en Arabie saoudite, d’où ils se dirigent vers la Jordanie.
Le ministère de l’Agriculture se prépare à faire face à ses essaims de criquets pèlerins en Israël.
Les mêmes jours de l’année dernière, le 10 février 2019, les agriculteurs israéliens ont tiré la sonnette d’alarme concernant le mouvement d’énormes masses de criquets des régions du Soudan et de l’Érythrée vers le nord. Les médias égyptiens ont alors rapporté que des nuages d’insectes se déplaçaient rapidement d’Afrique de l’Est le long de la mer Rouge vers l’Arabie saoudite et l’Égypte.
Le ministère égyptien de l’Agriculture a été mis en état d’alerte, en particulier sur les rives de la mer Rouge.
Des nuages d’insectes ont commencé à migrer vers le nord en raison de pluies exceptionnellement fortes le mois dernier au Yémen et à la frontière du Soudan et de l’Érythrée, qui sont extrêmement rares dans la région.
Cependant, l’alerte a été vaine et le criquet n’a pas osé entrer dans l’État juif, satisfait du semis de fellahs égyptiens.
La dernière invasion tangible de criquets a eu lieu en Israël il y a 7 ans, en mars 2013. Ensuite, des troupeaux d’insectes ont pénétré toutes les régions du pays et ont causé des dégâts considérables.
Un employé de la société pour la protection de la nature a expliqué dans une interview à ITV channel 12 que les criquets étaient connus dans notre région depuis des siècles, et qu’il venait d’Afrique et des pays arabes. Là, en fonction de l’abondance des pluies, des essaims se forment qui se multiplient rapidement, se déplaçant là où il y a de la nourriture.
Le ministre de l’Agriculture Tsahi Anegbi a tenu une réunion l’autre jour sur les dangers des criquets en Israël. Les experts du ministère ont déclaré que la probabilité de cette situation est faible, mais l’expérience passée montre que la situation peut changer radicalement en peu de temps.
Si les craintes ne sont pas vaines, ce sera le deuxième coup porté à l’agriculture après le coronavirus, qui a privé les agriculteurs de travailleurs thaïlandais.