La Commission du grand rabbinat d’Israël organise actuellement une série de consultations sur la question des directives à l’intention des membres de la Kadisha en Israël et dans le monde juif pour faire face aux décès dus à l’épidémie de Corona de patients juifs.
Bien qu’au milieu de cette épidémie dans le pays, il n y a eu aucun décès en Israël, selon les différentes publications, l’épidémie infectieuse pourrait atteindre des taux de mortalité importants, ce qui nécessite une préparation spéciale de la part des membres de la Hevra Kadisha.
En réponse au Comité pour le respect des morts, le rabbin Gaon Arsun, grand rabbin de Kiryat Ono et membre du Conseil du grand rabbinat, décrit comment traiter l’enterrement des personnes décédés du corona.
Selon sa méthode, les morts devraient être enterrés immédiatement et sans délai, tout en maximisant la santé publique et le personnel chargé de l’enterrement.
« La pureté des morts et du linceul est l’une des coutumes d’Israël, mais l’interdiction de la mort des morts est une loi (הרמב »ם הלכות אבל) », écrit donc le rabbin, « si nécessaire, les morts doivent être enterrés sans (Tahara) pureté le plus rapidement possible. »
En ce qui concerne la coutume de l’ensevelissement dans la terre et l’enveloppement des morts dans un sac en plastique, le guide du rabbin dit que la solution est de mettre de la terre dans le sac en plastique et qu’en Israël. Ajoutant que dans le passé, les juifs du second temple enterraient les morts dans un ossuaire qui est une boîte en marbre ou en pierre, et il n’est pas nécessaire de s’inquiéter au-delà de cela pour l’enterrement dans la terre obligatoire.
Selon les instructions du ministère de la Santé, les rassemblements sont limités et le défunt ne doit donc pas être accompagné d’un rassemblement majoritaire.
Quant à la possibilité de réfrigérer les morts plusieurs jours au réfrigérateur afin de dissiper la mort du virus corona puis de l’enterrer, dans sa tombe, le rabbin ajoute :
« אין משהין את המת אלא מדחין (ממהרין לקבור) מיטתו מיד ».
Par conséquent, la personne décédée ne doit en aucun cas être en attente de funérailles, en cas de besoin, le rabbin se tournera vers la halakha (loi) qui permettra même aux non juifs d’être enterrés de suite, même le Chabbat ou les jours de fêtes.
« Nous ne sommes pas autorisés à parier sur la santé publique, même une pointe de danger », conclut le rabbin Arusi, concluant par la prière :
« Que le Seigneur soit béni pour recevoir nos prières. Que nous soyons sauver de ces afflictions et ces mauvais esprits et éliminerons toute maladie et guérirons ».
Amen.