Le gouvernement pourrait élargir les critères d’octroi d’une allocation unique aux entrepreneurs privés touchés par l’épidémie de coronavirus.
Le journal Calcalist rapporte que le ministère des Finances envisage la possibilité d’allouer ces avantages aux entreprises réalisant un chiffre d’affaires pouvant atteindre un million de shekels par an.
Initialement, les critères étaient plus modestes: les entreprises avec un chiffre d’affaires annuel pouvant atteindre 300 000 shekels et un revenu imposable de 150 000 shekels pouvaient compter sur un «cadeau».
Omri Milman, un chroniqueur de Calcaliste, écrit que le ministère des Finances comprend maintenant la nécessité d’élargir ces critères.
Une allocation forfaitaire pour les hommes d’affaires représentera 50% du revenu imposable, c’est-à-dire pour les entreprises avec un million de chiffre d’affaires – plusieurs centaines de milliers de shekels. Cependant, son plafond n’a pas encore été déterminé.
Le syndicat des conseillers fiscaux a lancé un appel au Premier ministre, au chef du ministère des Finances et au Conseil de sécurité nationale, afin de commencer à verser des allocations de chômage aux hommes d’affaires. « Les propriétaires des entreprises ont perdu leurs revenus en un instant, et l’Etat devrait leur fournir un » filet de sécurité « , puisque la loi sur l’assurance nationale s’applique à tous les citoyens », écrivent les conseillers fiscaux.
Selon le journal, il y a 464 000 travailleurs indépendants dans le pays, avec des recettes fiscales pouvant atteindre 1 milliard de shekels par an. 85% des entreprises sont de petites entreprises – elles emploient jusqu’à 4 employés.
Le ministère des Finances a déclaré qu’il n’allait pas augmenter les impôts afin de reconstituer la trésorerie, qui avait perdu la part des recettes fiscales le mois dernier. Le journal Marker rapporte que les économistes recommandent au gouvernement d’augmenter les revenus en augmentant les taxes sur les carburants.
Le ministère des Finances pourrait profiter d’une forte baisse des prix du gaz le 1er avril. Dans le secteur de l’énergie, on pense qu’en raison d’une forte baisse des prix du pétrole, le prix de l’essence baissera de plusieurs dizaines d’agorites par litre, sinon d’un shekel. Cela donne au gouvernement l’occasion d’augmenter sans peine la taxe sur les carburants.