Le SHABAK affirme qu’avec la permission de suivre les citoyens par téléphone et carte de crédit, ils ont pu identifier 500 contrevenants à la quarantaine.

L’autorisation de surveillance électronique a été jugée controversée par beaucoup, mais après plusieurs pétitions de protestation, la Cour suprême a néanmoins autorisé les services de renseignement internes à utiliser les moyens qui n’étaient auparavant autorisés que pour les suspects de terrorisme.

En deux semaines, le SHABAK a réussi à trouver 500 contrevenants par l’emplacement de leur téléphone ou en utilisant une carte de crédit dans les magasins. Toutes ces personnes étaient soit en contact avec un patient atteint de coronavirus et devraient rester à la maison, soit infectées par un coronavirus et n’ont pas été hospitalisées.

Une fois le programme terminé, le SHABAK ne pourra plus utiliser ces données et le ministère de la Santé pourra les utiliser pendant 60 jours supplémentaires pour enquêter sur la contamination du coronavirus.

La Cour suprême prévient que la surveillance doit être placée sous le contrôle de la Knesset au plus tard la semaine prochaine au niveau législatif.

Actuellement, l’application de ces mesures est envisagée par l’Italie et l’Allemagne.