Le chef de Kahol Lavan, Beni Gantz, peut saisir la commission administrative de la Knesset pour lui demander d’utiliser l’article 98 de la Charte du Parlement, ce qui permet de réduire le temps de discussion de la «loi de rotation».
La raison en est que l’opposition, dirigée par Yesh Atid, a plu à la Commission de la Knesset des milliers d’objections au projet de loi, ce qui ouvre la porte au gouvernement de Netanyahu-Ganz. La commission spéciale a reçu 9 400 objections, dont 4 868 ont été déposées par la députée Miki Levy de Yes Atid.
Hier, le président de la Knesset, Beni Gantz, a invité les chefs des factions parlementaires et a tenté de les convaincre de finir de discuter de la « loi de rotation » afin de la mettre aux voix en deuxième et troisième lectures jeudi.
Jeudi 7 mai, le mandat de trois semaines accordé par le président de la Knesset pour la sélection d’un nouveau candidat au poste de Premier ministre expire. Si la «loi de rotation» échoue avant jeudi, la Knesset sera dissoute et le pays se présentera pour la quatrième élection.
L’opposition submerge la commission d’objections et d’amendements pour empêcher la création du gouvernement Netanyahu Gantz et conduira le pays à de nouvelles élections.
Le journal Israel HaYom rapporte que Gantz n’a pas réussi à convaincre les factions de l’opposition et que son seul espoir est désormais l’article 98 du statut de la Knesset.
Cet article a été utilisé très rarement, seulement 10 fois dans toute l’histoire de la Knesset – y compris en vertu de la loi sur le désengagement de la bande de Gaza en 2004, et la dernière fois en 2017 avant de voter la loi sur la radiodiffusion publique.
Aujourd’hui, les articles de l’accord de coalition feront l’objet d’un contentieux au sein de la BAGAC. Si les juges trouvent possible d’intervenir dans le processus politique et de «rejeter» l’accord, une quatrième élection deviendra inévitable.