L’Iran a «franchi une ligne rouge» avec une cyberattaque contre les installations d’eau et d’égouts d’Israël.

C’était le résultat d’une réunion secrète du cabinet de sécurité tenue jeudi dernier, selon des hauts responsables anonymes cités dans un reportage samedi soir sur la chaîne de télévision israélienne Channel 13.

Les responsables ont déclaré que bien que la cyberattaque iranienne n’ait causé que peu de dégâts, elle est considérée comme une «escalade majeure» par la République islamique car elle visait des infrastructures civiles.

La source de l’attaque a été révélée pour la première fois jeudi par Fox News. Un haut responsable américain anonyme du département de l’Énergie cité dans le rapport a déclaré que des pirates iraniens avaient acheminé l’attaque via des serveurs situés aux États-Unis. Le responsable a souligné l’engagement de l’administration Trump à maintenir la sécurité des États-Unis et de ses alliés.

Plusieurs installations de l’Autorité israélienne de l’eau ont été ciblées, mais l’attaque a été contrecarrée par la cyberdivision de l’autorité. Les sites concernés ont été immédiatement avertis de changer les mots de passe et de prendre des mesures pour arrêter toute violation en cours ; d’autres sites ont été invités à prendre des mesures préventives et à se déconnecter.

L’attaque a été signalée pour la première fois la semaine dernière sur le site d’information Ynet en hébreu, mais à cette époque, il n’était pas encore précisé qui était derrière elle.

« Il s’agit d’une attaque qui va à l’encontre de tous les codes de guerre », a déclaré un haut responsable israélien, selon Channel 13. « Même de la part des Iraniens, nous ne nous attendions pas à quelque chose comme ça. »