Malgré l’allocation et l’Ulpan, les premiers mois et même les années dans le pays ne sont pas une période facile. Que dire des rapatriés complètement «frais» arrivés et immédiatement mis en quarantaine ?
Etablir des documents, avoir un compte bancaire, faire une allocation, tout cela est devenu un problème, mais l’ulpan est devenu le principal problème. Beaucoup se plaignaient que l’enseignement à distance se déroulait sous une forme considérablement réduite, ils n’expliquaient rien aux gens et apprenaient l’hébreu par eux-mêmes.
De plus, il y a encore plus d’un million de chômeurs dans le pays et il est difficile pour les «nouveaux arrivants» de trouver du travail sans la langue.
Un groupe d’initiative de rapatriés russophones a décidé de manifester le 21 mai devant la branche municipale du ministère de l’Intégration. L’appel peut être lu ici.
Demandes des protestants : restituer les 500 heures définies de l’Oulpan à temps plein, annulant les vacances d’été dans l’Oulpan afin de rattraper le programme, une allocation unique pour les rapatriés de moins d’un an dans le pays qui se sont retrouvés dans une situation difficile.
Les étudiants MASA, qui ne sont pas encore citoyens, ont également dû interrompre les cours sur une ligne distincte.
La manifestation a lieu sous le slogan « Nos bouches sont fermées avec des bandages, mais nous ne pouvons plus garder le silence. »
Drôle de façon de commencer son intégration ?