Petah Tikva : La fille de 7 ans d’un couple d’Olim d’URSS forcĂ©e par sa maĂźtresse de rester en sous-vĂȘtements

Une nouvelle immigrante de 7 ans a passĂ© une journĂ©e d’école avec un t-shirt et sa culotte Ă  la demande de l’enseignante.

La jeune fille est venue Ă  l’école avec une robe sans manches, la morah l’a vue et s’est confrontĂ©e avec l’enfant. La robe Ă©tait sans manches, bien que les parents aient mĂȘme mis un logo d’école dessus. L’enseignante a donnĂ© Ă  la fille un T-shirt de l’école (qui est obligatoire dans cette ecole), mais au lieu de lui permettre de mettre la robe en dessous, l’enfant a Ă©tĂ© envoyĂ© aux toilettes pour changer de vĂȘtements, enlever la robe, mettre le T-shirt et donc s’asseoir en classe en sous vetements.

La mĂšre, arrivĂ©e Ă  12 heures pour rĂ©cupĂ©rer sa fille, a Ă©tĂ© choquĂ©e. Les camarades de classe ont ri de l’enfant en sous-vĂȘtements. La jeune fille est rĂ©cemment arrivĂ©e dans le pays, elle ne parle que le russe et cela a aggravĂ© la situation.

Pour le moment, l’enfant refuse d’aller Ă  l’école et elle cherche un autre Ă©tablissement d’enseignement.

Des avocats ont Ă©galement repris l’affaire – une plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e auprĂšs de la police.

Sa mĂšre a dĂ©clarĂ© Ă  un rĂ©seau ici : « L’éducatrice sait que mon enfant a des problĂšmes de langage, elle ne peut pas parler, elle ne peut pas se protĂ©ger. »

La mĂšre de la jeune fille, Anna, a expliquĂ© ce matin Ă  la Fondation Neubach, dans le cadre du programme « Agenda », sur le rĂ©seau B, le sentiment difficile et pĂ©nible qu’elle et sa fille ressentent et que son enfant a refusĂ© de retourner Ă  l’école depuis l’incident. « J’ai criĂ© Ă  l’éducatrice et Ă  tout le monde. Ma fille se sent coupable et elle a peur qu’aucun enseignant ne l’aime aprĂšs cette histoire », a expliquĂ© la mĂšre.

Anna a dit qu’elle avait mis une chemise dans son sac, mais l’éducatrice n’a pas acceptĂ© qu’elle la porte par-dessus la robe, car l’emblĂšme de l’école n’était pas tamponnĂ© dessus.

Elle a dit : « Quand je suis arrivĂ©e, j’ai vu ma fille avec la chemise de quelqu’un d’autre, avec un badge mais en sous-vĂȘtements. Ma fille a dit ‘Maman rentrons vite Ă  la maison « 

L’avocate reprĂ©sentant la famille, Victoria Roitman, a dĂ©clarĂ© Ă  Network ici: « En IsraĂ«l, la loi ne permet pas Ă  l’enseignante de toucher les enfants. La robe avec laquelle elle est venue est trĂšs modeste ».

À la suite de l’incident, le ministre de l’Éducation, Yoav Galant, a ordonnĂ© une enquĂȘte et les conclusions seront prĂ©sentĂ©s au directeur gĂ©nĂ©ral pour Ă©viter des incidents similaires Ă  l’avenir. Cependant, le ministĂšre est profondĂ©ment bouleversĂ© par l’incident et note qu’il y avait de la possibilitĂ© d’agir avec plus de sensibilitĂ©. À la lumiĂšre de cela, une conversation a eu lieu avec la directrice et les choses lui ont Ă©tĂ© clarifiĂ©es. « 

La municipalitĂ© de Petah Tikva a dĂ©clarĂ© : « L’autre cĂŽtĂ© doit Ă©galement ĂȘtre entendu. Tous les titres des mĂ©dias ne sont pas corrects. » Le maire Remy Greenberg a Ă©crit dans son compte Facebook : « Comme tout le monde, je suis dĂ©solĂ© d’entendre parler de cette affaire. Nous sommes immĂ©diatement intervenus sur la question et avons clairement indiquĂ© que nous n’accepterions pas que de tels cas de reproduisent « .

Entre-temps, une quarantaine d’élĂšves du lycĂ©e Urban H de Modiin sont venus Ă  l’école ce matin en short et ont manifestĂ© devant la porte aprĂšs ne leur avoir pas permis d’entrer. Les Ă©lĂšves disent qu’ils sont victimes de discrimination par rapport aux garçons qui sont autorisĂ©s Ă  Ă©tudier en short. Le prĂ©sident du comitĂ© spĂ©cial de la Knesset pour la prĂ©paration du systĂšme Ă©ducatif, Nitzan Horowitz, a exprimĂ© son soutien aux Ă©tudiantes, affirmant qu’il n’y avait pas de place pour la police de chastetĂ© dans les Ă©coles.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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