Les États membres de l’UE se sont mis d’accord sur une liste de pays dont l’entrée sera autorisée dans l’espace Schengen à partir du 1er juillet. Cela a été rapporté par le journal français « Le Monde ».

Il s’agit de 14 États : Australie, Canada, Corée du Sud, Japon, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Thaïlande, Uruguay, les trois pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie), ainsi que la Géorgie, le Monténégro et la Serbie.

Le Royaume-Uni, avec une incidence très élevée (ces dernières semaines, il y a eu de 1 200 à 1 500 nouvelles infections par jour) reste officiellement membre de l’UE jusqu’à la fin de l’année, de sorte que les Britanniques pourront entrer sur le continent.

Les travaux de la Commission des ministres européens sur la liste se poursuivront samedi soir et des changements sont encore possibles, mais il a finalement été décidé qu’Israël est sur la « liste rouge » avec les Etats-Unis, la Russie, la Turquie et l’Arabie saoudite. Les dirigeants européens ont déclaré que la situation épidémiologique dans ces pays était pire qu’en Europe. En Italie, le nombre quotidien de nouveaux cas de COVID au cours des trois dernières semaines varie entre 380 et 113, ce qui est moins qu’en Israël, surtout si l’on considère que la population italienne est 7 fois plus importante.

En France, depuis le début du mois de juin, l’incidence varie entre environ 200 à 800 personnes infectées par jour, à l’exception du 26 juin, où elle est soudainement passée à mille et demi.

En Allemagne, une augmentation des statistiques sur les maladies au cours de la semaine écoulée est due à la terre de Rhénanie du Nord-Westphalie. À l’exception du 17 juin, où il y avait 1 122 patients, le reste des jours, c’était environ 220 à 620 patients par jour.

Rappelons qu’en Israël ces derniers jours, nous sommes passés de 400 à près de 700 patients par jour.

Des représentants des pays de l’UE se réuniront une fois toutes les deux semaines pour mettre à jour la liste en fonction de la situation épidémiologique dans chacun des pays non européens.

Rappelons que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis d’ouvrir le ciel israélien pour les vols commerciaux le 1er août, mais à ce stade cela ne semble pas réalisable.