C’est une victoire significative pour les Verts et la Gauche socialiste en France, dans la deuxième partie de la campagne électorale des collectivités locales qui s’est tenue hier (dimanche). La réalisation la plus notable est la victoire de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui représentait les socialistes et la gauche.

Des victoires similaires vont à la coalition de gauche et les verts, aux dépens du parti du président Emmanuel Macron, qui se sont également produites à Marseille, Lyon, Toulouse, Strasbourg et Bordeaux. Le bloc de gauche dirigé par le leader des Verts Julian Bayou a célébré la grande victoire avec une grande joie. « On nous a confié le mandat d’agir pour le climat et la justice sociale, la France est prête pour le changement », a déclaré Bayou.

Au-delà des grandes villes, les Verts et la Coalition de gauche ont remporté des victoires dans de nombreuses villes de terrain comme Poitiers, Lille, Nantes, Brest et Rennes. Le président Macron a rejeté les résultats, affirmant « qu’ils ne reflètent pas son statut et celui de son parti au niveau national ».

D’autre part, le porte-parole de son parti, Sibeth Ndiaye, a admis lors d’une conversation avec Fox News que « nos réalisations ont été très modestes, il faut du temps pour s’enraciner dans les différentes villes et au niveau local ». Macron, qui bénéficie à présent de 40% du soutien du grand public, a quant à lui rejeté les changements prévus dans son gouvernement, probablement en vue de tirer des leçons de la réalité sur le terrain. Cependant, c’est précisément son Premier ministre, Edouard Philippe qui a remporté dans sa ville, Le Havre, une grande victoire, rendant difficile pour le président de le chasser de ses fonctions.

Le premier tour des élections a eu lieu le 15 mars, deux jours avant le début de la fermeture en France qui a reporté le processus. À l’époque, environ 60% des maires et des villes de France étaient déjà élus, mais précisément dans de nombreuses grandes villes – avec une forte participation électorale – les élections ont été rejetées. La participation n’a été que de 41%, ce qui indique l’influence du Corona et le manque d’intérêt de nombreux Français pour la politique locale.