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Mardi, la professeure, Sigal Sadecki responsable de la santé publique et chef du département de santé publique du ministère de la Santé, a annoncé qu’elle démissionnerait et a prédit diverses catastrophes.

Dans une lettre de démission envoyée au directeur général du ministère de la Santé, Chezy Levy, Sadetsky a accusé le gouvernement de « prendre des décisions frivoles et sans fondement, sans tenir compte de leurs implications étendues et à long terme pour la santé publique ».

Dans une explication sur sa page, elle a noté qu’Israël avait surmonté la première vague de coronavirus au premier plan. Mais il y a eu ensuite un retour trop rapide à l’activité sociale, et au cours des dernières semaines, le pays a non seulement perdu tous ses avantages, mais est également apparu parmi les pays qui n’ont pas reussi à faire face à la propagation du coronavirus.

Elle a noté le professionnalisme de l’équipe précédente et a déclaré qu’elle partait car pour le moment elle ne pouvait plus aider à lutter contre la propagation de la maladie.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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« La seule façon d’arrêter la propagation du coronavirus est d’arrêter la transmission du virus d’une personne infectée à une autre », écrit Sadecki. « Ce principe a fonctionné dans les épidémies historiques qui ont accompagné l’humanité et tué des millions de personnes, y compris les épidémies de peste et de variole. »

Elle a dit que «le temps infini» est consacré à «calmer les esprits» et à «gérer les partenariats» tandis que le travail qui doit être fait sur le terrain est relégué.

«Trop de temps est investi dans les débats, discussions, consultations et forums… alors que les opérations et les détails nécessaires au succès des différentes opérations ne reçoivent pas l’attention voulue», a-t-elle poursuivi, soulignant que l’environnement de travail au ministère de la Santé est devenu forgé avec des intérêts personnels.

« Le [coronavirus] est une épidémie mortelle, rusée et agile … Je sens avec un haut niveau de certitude … que les prochains mois seront difficiles et même tragiques », a-t-elle déclaré.

Elle a salué la méthode de suivi des contacts de la personne infectée et l’interruption de la chaîne d’infection, ainsi que des tests approfondis, auxquels elle-même s’est opposée à plusieurs reprises.

Elle a qualifié les mesures prises actuellement de «trop timides et tardives»: «Je voudrais me tromper, mais Israël entre dans une période difficile».