Le drapeau palestinien est apparu parmi les récentes manifestations généralisées de gauchistes auxquelles Israël est témoin, qui appelle à la démission du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en raison de « corruption » et de son « incapacité » à gérer la crise du Corona, après la détérioration des conditions économiques qui est aussi présente dans tous les pays dans le monde.

Netanyahu a commenté la scène où le drapeau palestinien a été levé pendant les manifestations : « c’est une honte ».

Netanyahu a écrit dans un post sur sa page Facebook :  » L’amnistie est sortie du sac : le drapeau de l’Autorité palestinienne dans une manifestation de gauche organisée par Ehud Barak, le partenaire du pédophile condamné Jeffrey Epstein, hier devant la maison du Premier ministre à Jérusalem. Honte à vous… »

Le conseiller judiciaire du gouvernement d’occupation israélien, Avihai Mandelblit, a appelé aujourd’hui dimanche à des procédures rapides pour le procès du Premier ministre Benjamin Netanyahu et à l’étape de présentation des preuves dans les dossiers de corruption, en conjonction avec la tenue d’une session au tribunal central de la ville occupée de Jérusalem, afin de déterminer le nombre de sessions et de délibérations dans ses dossiers.

Il convient de noter que Netanyahu fait face à des accusations de corruption et d’obtention de pots-de-vin et de fraude, et les fichiers sont les suivants : Fichier 1000, qui comprend des accusations selon lesquelles Netanyahu aurait obtenu des avantages personnels de riches hommes d’affaires.

Netanyahu est également accusé d’avoir conclu un accord avec l’éditeur du journal Yedioth Ahronoth, Arnon Moses, pour obtenir une couverture positive dans le journal, en échange de l’affaiblissement du journal concurrent « Israel Hayom » dans le dossier connu sous le nom de « 2000 ».

Le dossier le plus dangereux est le dossier «4000», qui comprend des accusations selon lesquelles Netanyahu aurait donné des avantages financiers et des facilités à l’actionnaire majoritaire de l’opérateur de télécommunications Bezeq, Shaul Alovich, en échange d’une couverture positive sur le site d’information Alovic.