Immédiatement après la grande explosion dans le port de Beyrouth et les énormes dégâts qui lui ont été causés dans tout Beyrouth en général et dans les zones proches du port en particulier, le président français Macron est arrivé pour une visite urgente dans la zone sinistrée tout en répandant de lourdes accusations contre les dirigeants du régime libanais.

Le président Macron a également assuré aux gens dans la rue que la France ne quitterait pas le Liban et les aiderait directement tout en contournant le régime de peur que la corruption qui envahit tous les niveaux de gouvernement ne leur vole l’aide extérieure à des fins privées.

Si la critique française des parties impliquées dans l’administration du Liban est grave devant les cameras, cette même France n’a pas encore déclaré le Hezbollah comme une organisation terroriste, comme l’ont fait la plupart des pays européens sous la pression américaine.

Apparemment, il y a des choses qui ne sont pas dites aux médias…

Des sources syriennes affirment avoir appris qu’il y a des négociations secrètes qui ont eu lieu ces derniers jours, à la suite de l’explosion à Beyrouth, entre le Hezbollah, faisant le travail de l’Iran, et la France.

Si cette nouvelle est vraie, les choses au Liban semblent s’orienter vers un règlement franco-iranien, comme l’Iran l’a fait en Irak avec les États-Unis et en Syrie avec la Russie.

Les puissances internationales montrent une tendance claire, en particulier les régimes démocratiques, à permettre l’influence iranienne au Moyen-Orient afin d’empêcher toute autre influence des puissances locales, telles que les sunnites, ou des puissances régionales telles que la Turquie et l’Arabie saoudite.

Il faut noter qu’avant que l’Iran ne soit prêt à prendre en charge la question libanaise, il y avait un accord américain avec Hafez al-Assad, pour un accord international, qui lui permettrait de contrôler pleinement le Liban en échange d’un cessez-le-feu complet avec Israël, et plus tard la France a rejoint l’accord et a fait pression sur ses acteurs libanais pour qu’ils concluent l’accord de Taëf. L’Arabie saoudite et Hariri ont conclu un accord de Taipei sur les demandes américaines.

Après l’assassinat du Premier ministre libanais al-Hariri, les forces syriennes se sont retirées du Liban, permettant à l’Iran de prendre le contrôle total du Liban et plus tard de la Syrie.

Après la visite du président Macron à Beyrouth et son retour dans son pays, le Premier ministre israélien-Netanyahu l’a appelé et l’a apparemment fait pression pour qu’il ne renonce pas à l’intérêt d’Israël suite aux contacts de la France avec le Hezbollah et l’Iran.

Chose étonnante, le contrôle français, même non absolu, sur les acteurs clés du Liban, pourrait apporter le calme en Israël et à l’Iran et à ses forces mandataires du Hezbollah, ou du moins les amener à empêcher les hostilités entre les parties dans les cas où une partie ne comprend pas l’autre. La France pourra toujours clarifier aux parties la réalité réelle et éviter des pertes inutiles.

Le contraire pourrait être possible, mais la France ne voudra pas entrer en conflit direct avec la seule démocratie du Moyen Orient au risque de mettre en danger tout son pays face aux deux entités terroristes, le Hezbollah comme l’Iran.