Le ministère soudanais des Affaires étrangères a publié mardi un communiqué disant qu’il avait appris «avec étonnement» du porte-parole Haidar Badawi Sadiq que son pays attendait avec impatience un accord de paix avec Israël.

«Le ministère des Affaires étrangères n’a pas discuté avec nous des relations avec Israël», a déclaré le ministre des Affaires étrangères par intérim du Soudan, Omer Gamar-Eddin, dans un communiqué, probablement parce que, selon Al-Jazeera, Sadiq a été relâché peu de temps après ses louanges pour les Émirats arabes unis et Israël couplé avec son expression de désir d’une même situation entre Israël et la Soudan.

La déclaration du porte-parole a été rapportée pour la première fois par Sky News Arabia mardi soir, puis portée par les médias mondiaux en plein essor. À tel point que le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a publié un tweet officiel, symbole de la Menorah, déclarant : «À la suite de sa réunion du 3 février avec le président du Conseil de la souveraineté du Soudan, Abdel Fattah al Burhan, le Premier ministre Netanyahu salue la position du ministère soudanais des Affaires étrangères, qui reflète la courageuse décision du Président d’œuvrer à l’avancement des relations entre les deux pays.

Le Premier ministre a annoncé, également mardi soir : «Israël, le Soudan et toute la région bénéficieront de l’accord de paix et pourront – ensemble – construire un avenir meilleur pour tous les peuples de la région. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour transformer la vision en réalité. »

Tout cela s’est avéré être trop jaillissant pour le gouvernement soudanais, qui a tweeté un démenti précipité, disant : «Le ministère des Affaires étrangères de la République du Soudan confirme que la question des relations avec Israël n’a pas été discutée au ministère des Affaires étrangères. D’aucune manière, et l’Ambassadeur Haydar Badawi (Sadig) n’a été chargé de faire aucune déclaration à cet égard. »

En février dernier, Abdel Fattah al Burhan a commis l’erreur de confirmer publiquement sa rencontre avec Netanyahu, poussant les manifestants soudanais à descendre dans la rue pour exprimer leur rage.