Les personnes obèses (indice de masse corporelle supérieur à 30) sont 46% plus susceptibles d’être infectées par le coronavirus, deux fois (113%) sont admises à l’hôpital, 76% plus susceptibles d’aller aux soins intensifs et 49% plus susceptibles de mourir du COVID-19. Ce sont les résultats d’une méta-étude globale de synthèse menée aux États-Unis.
Les auteurs ont résumé les données de 75 études épidémiologiques portant sur environ 400 000 patients COVID-19 confirmés en laboratoire, publiées de janvier à juin en anglais et en chinois.
Les scientifiques notent que les résultats étaient déprimants et même effrayants : le lien entre l’obésité et le risque de contracter un COVID-19 sévère et de mourir de cette maladie s’est avéré beaucoup plus fort qu’ils ne le pensaient. Ce lien est particulièrement prononcé pour les personnes de moins de 60 ans, qui n’appartiennent généralement pas au «groupe à risque».
La publication souligne que l’épidémie mondiale d’obésité est en augmentation ; Malgré tous les efforts, il n’y a pas un seul pays au monde où il serait possible de réduire la proportion de personnes en surpoids. Les restrictions anti-épidémiques et les régimes de quarantaine menacent d’aggraver encore la situation.