De nombreux établissements d’enseignement ashkénazes continuent de maintenir le quota de 30% de jeunes séfarades au sein de leurs écoles :«Le ministre de l’Éducation va mettre un terme à la discrimination et cette frénésie »
La discrimination dans les établissements d’enseignement Haredi continue: en effet 350 filles séfarades n’ont pas trouvé d’ école pour l’an prochain, après que différentes institutions ne les ont pas acceptés en raison de leur origine – selon les chiffres obtenus par Walla! Nouvelles.
Selon les données, le problème se concentre surtout à Jérusalem, où 200 jeunes filles n’ont pas trouvé de séminaires dans leur ville.
Ensuite c’est la ville de Bnei Brak , dans lequel 80 filles ne seront pas scolarisées , puis 70 jeunes filles à Modi’in Illit et 20 filles à Betar Illit. Mais les chiffres sont sous exploités…
Au cours des dernières années, on apprend que de nombreux établissements d’enseignement ashkénazes limitent la présence des étudiants séfarades à un quota de 30% au sein de leur institution. Les villes en question soutiennent que le phénomène se poursuit cette année – et les filles sont laissées pour compte parce qu’elles sont séfarades.
Suite à la question de la Cour suprême entourant la ville de Emanuel , durement touché par cette discrimination, il a été révélé qu’une séparation a été effectuée entre ashkénazes et séfarades dans la même école « Beit Yaakov » .Mais de nombreuses autres villes utilisent encore aujourd’hui ce type de séparation.
Après l’affaire Emmanuel, la question a été portée devant la Cour suprême, et chaque année, le ministère opèrent afin de trouver une solution pour ces jeunes filles .
« Pas plus de 30% des filles séfarades ne peuvent rentrer dans ces institutions. Raison pour laquelle, ces filles ne passent pas les tests, tandis que la grande majorité des Ashkénazes sont reçues ? Le ministère de l’Education et les autorités requises par la loi doivent résoudre le problème. »
Mizrahi a ajouté que les raisons de ne pas prendre des filles séfarades sont inadmissibles : « Nous rejetons ces allégations pure et simple. Eh bien, si la fille est brillante,elle a le droit de rentrer dans n’importe quelle institution. Est ce que les ashkénazes ont toutes réussi, que veut dire ce quota de 30% ? La situation s’aggrave chaque année, et j’espère que le nouveau ministre de l’éducation va enfin mettre fin à cette discrimination et imposer à ces institutions administratives de stopper leur saccage « .
Des séminaires ont été établis dans la plupart des villes , mais beaucoup de parents ne sont pas disposés à inscrire leurs filles à ces établissements, craignant que cette problématique sera maintenue. « Les parents sont conscients de cette discrimination et ne peuvent rien faire »
Seul le mouvement Shas (présidé par le Rav Ovadia Yossef Chlita ) a défendu les enfants séfarades. C’est le seul parti harédi qui ne contribue pas à cette discrimination publique des séfarades ou bien même des ashkénazes dans le milieu éducative.
Selon Blum, au lieu de se soucier de la construction qui sont faites chaque annĂ©e, le Ministère devrait agir pour abolir les quotas des ces institutions au sein du ministère de l’Éducation : « Il est regrettable de voir que malgrĂ© les promesses du ministère de l’Éducation et de la Cour suprĂŞme d’examiner la question, il y a encore des filles sans Ă©cole qui ne savent pas oĂą elles Ă©tudieront l’annĂ©e scolaire Ă venir. «Â
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Les fonctionnaires du ministère ont annoncé une «tolérance zéro» pour la discrimination contre les filles séfarades de notre communauté. «C’est inacceptable , ce phénomène dont l’existence est inconcevable pour tout établissement d’enseignement, ,» La réponse de président du parti Shas Aryeh Deri: «Shas vise à répondre à cette question douloureuse de toutes ses forces. Probablement dans les semaines qui viennent « .
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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