La scène choquante s’est produite mardi dernier, le 13 octobre, dans l’école élémentaire Jules Ferry située à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Un élève âgé de 10 ans s’en est violemment pris à sa maîtresse, en classe, sous les yeux de ses camarades selon une source policière, confirmant une information du Parisien. L’enfant a soudainement mordu sa maîtresse au bras. Cette dernière aurait aussi reçu un coup au visage.

Les sapeurs-pompiers ont été appelés pour prendre en charge la victime qui était sous le choc, qui saignait du nez selon des témoignages. Au lendemain des faits, l’Éducation nationale a indiqué à nos confrères qu’elle            « déplore et condamne ces actes de violences non prévisibles ». Elle a ouvert une cellule psychologique pour l’enseignante et ses élèves.

L’enfant, prénommé Jihad, qui a agressé sa maîtresse, est connu pour être un élève « en grande difficulté ». En outre, il est « largement suivi » par les services éducatifs.

« Un incident grave dans une classe »
L’Association indépendante des parents d’élèves fontenaysiens (AIPEF) évoque quant à elle ce dimanche sur Facebook « un incident grave dans une classe ». « Nous avons fait le point avec Monsieur Presse [le directeur de l’école] sur la situation. Il nous a informés que l’inspectrice d’académie et la direction des services départementaux de l’éducation nationale (DASEN) se sont mobilisées très rapidement, en mettant en place une cellule psychologique pour l’enseignante et les élèves », ajoute l’association.

« Les services sociaux, la DASEN et la médecine scolaire sont à l’œuvre pour suivre et trouver des solutions pour cet élève en grande difficulté », précise-t-elle. Selon nos informations, l’élève a également fait l’objet d’un examen psychiatrique après cette agression.

« Même si l’enfant a fait du mal, on ne peut pas l’incriminer », affirme de son côté une représentante du syndicat Snuipp de Fontenay, au Parisien. Cette dernière affirme ne pas avoir été surpris par cette agression. « Ce sont des élèves qui ne sont pas adaptés au système scolaire tel qu’il est. Les enseignants n’ont pas les moyens de les gérer », a-t-elle détaillé.