Le 23 mars 2011, une bombe a explosé à un arrêt de bus près des bâtiments à Jerusalem. Une femme a été assassinée et des dizaines ont été blessées, dont Hodaya Nehama Assouline, alors âgée de 14 ans. Pendant six ans, elle est restée dans un état végétatif et pouvait juste parler avec les yeux, elle a été traitée avec dévotion par sa famille. Puis son état s’est aggravé et elle est décédée.
Eliyahu Assouline, le père de Hodaya Nehama ZL, est arrivé ce matin (lundi) pour une audition devant la Haute Cour concernant le statut de résidence du terroriste (avec ou sans une teouda zéout bleu).
«Il y a 10 ans, nous avons envoyé, notre fille de 14 ans, à l’école, et comme tout parent, nous attendions que notre fille rentre à la maison. Mais en fait, nous avons retrouvé notre fille connectée à des respirateurs et le médecin a dit qu’il ne soit pas sure qu’elle passera la nuit», a déclaré le père.
<< Cela semble vraiment illusoire et étrange qu’une personne utilise sa carte d’identité bleue et son statut de résident et attaque des personnes vivant avec lui dans ce pays. Mais comme il a abusé de ses droits, sa place est comme ailleurs dans le monde et aux États-Unis, sur une chaise électrique. Pas dans une prison où il obtient de l’argent et des diplômes alors que nous nous souvenons de ce que nous avons perdu.
« Je pense que ce qui devrait être, c’est de le priver de statut de résident en Israël, il devrait resté en prison et s’il sort, il devrait aller dans ses pays, qui lui versent de l’argent et là il y restera et ne reviendra plus en Israel », a-t-il ajouté.
Le père a protesté contre le fait que la famille avait accidentellement appris l’existence de l’audience en question sans avoir été informé :
<< Nous n’avons découvert cette discussion que rétroactivement et comment une telle situation se déroule derrière notre dos ? Cela ne devrait pas existé. Lorsqu’il y a une telle discussion, toutes les familles devraient le savoir. Il n’est pas du tout pertinent, il doit être soit en prison, soit sur une chaise électrique comme aux États-Unis ou dans l’Autorité palestinienne. Pas ici en Israël. « Ce n’est pas facile de participer à une telle discussion, cela évoque des souvenirs et ce n’est pas facile, mais nous sommes ici pour exprimer notre position, afin que le peuple d’Israël comprenne et sache que la place de ce terroriste ne doit pas être ici. »
