Quatre ministres ont démissionné à la suite de violents affrontements en Égypte, et les organisateurs des manifestations ont fixé un ultimatum au président en lui demandant sa démission avant demain.
Le ministre Fahmi a déclaré que suite à des réunions avec ses trois amis, ils ont décidé de démissionner suite à la détérioration de la sécurité et par solidarité avec les manifestants. De plus, ils ont l’intention de déposer aujourd’hui leur démission et demander une rencontre avec le Premier ministre égyptien Hisham Qandil.
Selon un rapport des officiers égyptiens, de nombreux hommes en uniformes ont rejoint les manifestants devant le siège des Frères musulmans qui a été le lieu d’une rare violence faisant huit morts au Caire.
Les foules qui manifestaient contre Mohamed Morsi et trois ministres, celui du tourisme, des médias et de la justice ont rejoint l’organisation des manifestations en Egypte contre le président Morsi, afin de soutenir la démission de Morsi de son poste pour demain dix-sept heures.
L’agence de presse turque Anatolie a annoncé que l’armée égyptienne a augmenté ses forces le long de la frontière avec la bande de Gaza. Selon le rapport, il y aurait environ 30 chars.
Selon des sources russes, il y a une forte présence militaire, le long de la route de Rafah. Aujourd’hui (lundi), les émeutes au Caire ont causé encore la mort de huit dissidents, de violents affrontements ont eu lieu près du siège des Frères musulmans au Caire. Les manifestants ont jeté des pierres et des cocktails Molotov en tentant de mettre le feu au bâtiment officiel.
Un certain nombre de militants des Frères musulmans ont réussi à s’échapper du bâtiment, et quelques minutes plus tard, une bagarre a éclaté entre partisans et adversaires du régime, au cours de laquelle, selon les rapports, huit militants de l’opposition ont été tués.
Plus tôt dans la journée, les manifestants ont donné un ultimatum au président Morsi, afin qu’il quitte son poste. « Les manifestations à travers l’Egypte sont un signe clair de l’absence de légitimité de Morsi », selon le porte-parole, ajoutant que le président a 24 heures devant lui pour prendre la décision de démissionner.
Ils ont déclaré : «Si ce mardi, Morsi de démissionne pas, la désobéissance civile régnera en Egypte. » Le mouvement a été soutenu par la police, l’armée, les forces de sécurité et le système judiciaire afin de renverser les Frères musulmans: «Nous sommes déterminés à rester sur place jusqu’à la démission de Morsi et mettre fin au régime des Frères musulmans » ont dit les dirigeants des manifestations qui ont rejeté les propositions du gouvernement pour un dialogue dans le pays.