La France a été témoin, samedi, de manifestations dans la capitale, Paris, contre la loi de sécurité globale, qui restreint la liberté de la presse.

Des manifestations contre la loi ont éclaté depuis le 22 novembre dans de nombreuses villes comme Lille, notamment à proximité de la tour Eiffel à Paris.

Certains ont agité les drapeaux des partis communistes et des Verts. Mais d’autres ont attaqué la police, cassé des vitrines et cambriolé les magasins, pour manifester leur colère contre la liberté de la presse…

On pourrait se demander quels sont les messages de ces mêmes manifestants qui cassent tout sur leur passage… donc l’une des nouvelles agences immobilières de Stéphane Plaza, un  animateur de la télé sur M6 et de la radio…

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le Parlement français a approuvé en novembre l’amendement de la «loi de sécurité globale», qui criminaliserait la publication de photos de policiers alors qu’ils travaillent dans l’intention de porter atteinte à «leur intégrité physique ou psychologique», selon l’Agence France-Presse.
La loi limite la publication de photos ou de vidéos comportant des visages d’agents de police en service et, dans certains cas, les visages doivent être ombrés.

Les syndicats de journalistes ont déclaré que la police donnait le feu vert pour empêcher les journalistes de faire leur travail et éventuellement de documenter des violations potentielles.

Les médias français s’inquiètent également d’éventuelles violations des droits en utilisant des drones pour surveiller les manifestations, ainsi que des programmes de reconnaissance faciale liés à des caméras de surveillance.

Ces dernières années, la police française a été accusée de brutalité présumée dans ses relations avec des manifestants et des suspects, en particulier des Noirs, des Arabes et d’autres minorités.

L’article 24 du projet de loi prévoit une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et une amende de 45 000 euros (54 000 dollars) pour toute personne reconnue coupable d’avoir publié des photos montrant les visages de policiers ou permettant de les identifier qui porteraient atteinte à leur «intégrité physique ou psychologique».

Le projet de loi cible également les campagnes sur les réseaux sociaux qui exposent les agents et les individus.