Les discussions sur un nouveau blocus ont débuté mardi au ministère de la Santé, lorsque le nombre de nouveaux patients dépassait 2500 diagnostics par jour.
C’est le seuil qui a été annoncé plus tôt comme le début de nouvelles restrictions. Le blocus «hermétique» se produira après 3 500 cas par jour. Dans le même temps, le chef du département de la santé publique, le Dr Sharon Elroy-Price, estime que le blocus est nécessaire dès que possible – plus tôt le pays ferme, moins il faudra de temps pour s’isoler.
Le vice-ministre de la Santé, Yoav Kish, a déclaré mercredi matin à Radio Galei Tsahal que «la tendance est claire» – de nouvelles mesures restrictives devraient être introduites. À son avis, il faudra limiter d’une manière ou d’une autre jusqu’à ce qu’un nombre important de personnes soient vaccinées.
Qu’entend-on par «nouvelles restrictions» ? L’activité commerciale sera suspendue pendant trois semaines, les centres commerciaux seront fermés et aucune décision n’a été prise concernant les petits commerces de rue. Les rassemblements intérieurs et extérieurs seront limités. Le coordinateur de la lutte contre le coronavirus, le professeur Nachman Ash, estime que Hanouca contribuera à une augmentation du nombre d’infections, puisque le gouvernement «ne l’a pas entendu», et a décidé de ne pas introduire de règles particulières pour les vacances, et la population ne se conforme pas à celles qui existent.
Dans les villes «rouges» et «oranges», qui sont de plus en plus nombreuses chaque jour, les études à plein temps seront fermées à partir de la cinquième année. Les jardins d’enfants et les écoles élémentaires continueront de fonctionner. Les restrictions devraient être introduites dès la semaine prochaine. Le ministère de la Santé espère avec optimisme survivre à l’hiver et attendre l’été, lorsqu’un nombre suffisant de citoyens recevront le vaccin. Pour que la maladie diminue, il ne suffit pas de vacciner un pourcentage important de la population – il faut attendre que la vaccination porte ses fruits.