Le directeur du centre mĂ©dical de GalilĂ©e sâest entretenu avec Liat Ron suite Ă lâaugmentation de la morbiditĂ©, qui a conduit Ă lâouverture du sixiĂšme service corona en hopital : « Nous avons rĂ©duit les chirurgies non urgentes, en raison de la morbidité »
Le directeur du centre mĂ©dical GalilĂ©e Ă Nahariya, le professeur Masad Barhum , sâest entretenu aujourdâhui (mercredi) avec Liat Ron sur 104.5FM North Radio de la dĂ©cision dâouvrir un autre service corona, sixiĂšme en nombre, en raison de lâaugmentation de la morbiditĂ©. « Il y a une charge croissante au centre mĂ©dical, il nây a pas de fermeture, tout le monde se promĂšne et sâamuse, il nây a aucune responsabilitĂ© des gens », a-t-il dĂ©clarĂ©.
Il ajoute quâau centre mĂ©dical il y avait cinq salles de corona, dans lesquelles 87 patients sont hospitalisĂ©s. Le dĂ©partement du corona de gĂ©riatrie, qui a ouvert il y a Ă peine trois jours, compte 18 patients sur 23 lits et 61 patients dĂ©finis comme Ă©tant dans un Ă©tat critique, dont 22 sont des patients critiques.
« Je nâaime pas dire cela mais, il nây a pas de fermeture. Tout le monde se promĂšne dans les villes et les villages, lors dâĂ©vĂ©nements et de fĂȘtes Ă la piscine, il nây a aucune responsabilitĂ© des gens. Il y a des gens malades qui ne veulent pas ĂȘtre testĂ©s. La police nâest pas Ă blĂąmer, Dieu nous en prĂ©serve, mais ce sont les gens. MĂȘme si les gens sont testĂ©s, il y a beaucoup de patients graves, nous nâavons pas souhaitĂ© cette situation. Je pense que la fermeture aurait dĂ» ĂȘtre plus tĂŽt. Nous avons attendu et attendu et avons maintenant une âbombeâ au visage mĂȘme si les gens sont vaccinĂ©s et le personnel mĂ©dical est vaccinĂ© pour Ă©viter lâisolement. »
Le professeur Barhum a ajoutĂ© : « Je ne peux pas dire quand le nombre de patients va diminuer, la fermeture doit se faire vĂ©ritablement, sinon ce sera trĂšs difficile. Hier, jâai rĂ©duit le nombre de chirurgies en rĂ©duisant drastiquement les chirurgies Ă©lectives sauf pour les chirurgies urgentes et les patients en oncologie. « Le remplacement du genou qui est en attente depuis six mois pour les patients a Ă©tĂ© annulĂ©, mais je nâai pas le choix, je dois placer en prioritĂ© les patients sous respirateurs, câest la seule façon de donner un bon service. »
Quâen est-il des travailleurs qui travaillent pour vous, quand seront-ils vaccinĂ©s ? Est-il logique quâils nâaient pas Ă©tĂ© vaccinĂ©s ?
« Cela nâa pas de sens. Jâai dĂ©jĂ ordonnĂ© de vĂ©rifier auprĂšs des travailleurs sous-traitants qui sont vaccinĂ©s, et tout le monde a Ă©tĂ© vaccinĂ©. Je me cause un danger, si je ne fais pas vacciner les travailleurs sous-traitants. Les travailleurs hospitaliers entrent en contact avec des patients, donc il ne doit pas exister une telle situation, ils doivent ĂȘtre vaccinĂ©s, ce nâest pas un privilĂšge. Il y a une instruction explicite pour vacciner tous les employĂ©s, mĂȘme les bĂ©nĂ©voles. «Â
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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