Il y a eu des affrontements entre les étudiants de la yeshiva Grodna et la police dans la ville d’Ashdod, venus y empêcher des violation des ordres du ministère de la Santé.

« Maariv » rapporte que toute la semaine dernière, les forces de l’ordre ont forcé les haredim à fermer la yeshiva, mais ses dirigeants n’ont pas suivi les instructions. Dimanche matin, la police est revenue, a bloqué l’entrée et confronté les élèves sur le chemin de la classe et certains d’entre eux ont tenté de s’introduire dans l’école malgré la présence de la police.

Un habitant du quartier de Gimel à Ashdod a tweeté une vidéo dans laquelle les étudiants peuvent être entendus jouer de la musique à plein volume à 6 h 45 du matin et crier au sujet de la police bouclant leurs écoles. « Je demande, quelle Torah permet de voler le sommeil à des milliers de personnes vivant à côté d’eux? », demande le citoyen.

Samedi, les deux principaux dirigeants des hassidim – le chef du courant lituanien Rav Chaim Kanevsky et le chef de la Vizhnit, la rabbi Israel Hager ont annoncé l’ouverture de leurs établissements d’enseignement, contrairement aux décisions du gouvernement. Haim Kanevsky a averti le ministère de la Santé qu’il autoriserait toutes les écoles du Talmud Torah à reprendre le travail dimanche, si le ministère de la Santé ne donne pas la permission de le faire dans «quelles» conditions. Rav Hager a ordonné d’ouvrir toutes les écoles, ajoutant: « Si quelqu’un a un problème avec ça, laissez-les venir à moi. » Dans le même temps, il a exhorté sa communauté à ne pas se battre avec la police.

La police a déclaré dans un communiqué que les agents des forces de l’ordre « continueront de surveiller la mise en œuvre des décrets gouvernementaux interdisant les rassemblements de masse, y compris dans les établissements d’enseignement ».

Il est quand même dommage que de tels rassemblements lors des manifestation à Balfour ( ou comme hier pour soutenir un membre de l’opposition en Russie) soient autorisés par la police et l’Etat, ce qui cause des tensions entre communauté religieux et laïques. Cette épidémie est une situation de guerre, et le couvre feu devrait être appliquée dans toutes les situations.

Même à Jérusalem, la situation est tendue comme dans le Le quartier Beit Israel où des dizaines de policiers sont venus imposer une interdiction de prier dans une synagogue.