AprĂšs 55 ans, la synagogue « Chesed VeAmet » de la communautĂ© marocaine, qui opĂšre rue Tzafira ŚŚŠŚ€ŚŚšŚ ŚŚŚŚ©ŚŚ, dâun Moshav, fait face Ă une Ă©vacuation au profit de la construction dâappartements de luxe, les fidĂšles demandent un lieu alternatif : « Ne nous jetez pas de notre synagogue dans notre vieillesse  » ; La municipalitĂ© dĂ©clare que « pour autant que la municipalitĂ© sache, dans lâaccord entre le promoteur et les habitants, la synagogue âChesed VeAmetâ ne devrait pas ĂȘtre dĂ©truite du tout. »
« 23 meniane de la communautĂ© marocaine ont existĂ© au fil des ans dans la « colonie allemande », aujourdâhui ce meniane demeure, le dernier et il est Ă©galement prĂ©vu de le dĂ©truire. » Câest ce que prĂ©tendent 70 membres de la famille des fidĂšles de la synagogue dans un appel lancĂ© aux membres du Conseil de JĂ©rusalem, aux ministres et aux membres de la Knesset.
Les fidÚles ajoutent et implorent : « Ne laisser pas faire une telle injustice. Ne nous jetez pas au milieu de la vieillesse et sans synagogue le soir. Ne nous jetez pas hors de la synagogue. Aidez-nous ».
Les fidĂšles racontent lâhistoire du lieu : «70 familles marocaines et membres de la communautĂ© orientale sont entrĂ©s dans la synagogue en 1965, aprĂšs avoir reçu lâautorisation du maire de lâĂ©poque, Ish Shalom ZAL. Pendant 55 ans, nous avons priĂ© au mĂȘme endroit, et aujourdâhui les enfants et petits-enfants y prient Ă©galement. Il y a quelques annĂ©es, la zone, a Ă©tĂ© vendue par la municipalitĂ© Ă un entrepreneur privĂ© pour environ 22 millions de shekels. Lâentrepreneur, qui sâest engagĂ© Ă maintenir la structure, ne veut pas que nous restions sur place. « Dans la zone sur laquelle se trouve aujourdâhui la synagogue, 50 Ă 40 appartements de luxe seront construits, et la construction durera environ 4 Ă 5 ans, pĂ©riode pendant laquelle il ne sera pas possible de se rendre Ă cet endroit. »
Raphael Ben-Shoshan du comitĂ© de la synagogue ajoute : « Nous ne sommes pas des gens qui se querellent. On peut dire que nous sommes trĂšs naĂŻfs, car nous avons commis toutes les erreurs possibles en cours de route, tant dans les procĂ©dures judiciaires que dans les relations bureaucratiques avec JĂ©rusalem. Nous avons reçu des promesses du maire et de lâentrepreneur. « MalgrĂ© nos demandes, cela nâa pas Ă©tĂ© fait par Ă©crit et aujourdâhui nous sommes confrontĂ©s Ă cette situation. Une dĂ©cision de justice a Ă©tĂ© reçue, et dans environ deux mois Ă compter dâaujourdâhui, nous serons contraints de quitter les lieux. Nous nâavons nulle part oĂč aller et nous sommes dans un Ă©tat de dĂ©sespoir profond. «Â
Les fidĂšles, qui ont lancĂ© une pĂ©tition, demandent Ă la municipalitĂ© de JĂ©rusalem une place alternative sur la rue Tzafira, y compris le financement du loyer pour la pĂ©riode du sĂ©jour : «Nous sommes tous des personnes ĂągĂ©es et nous ne pouvons pas quitter notre lieu de rĂ©sidence le samedi. «Â
Les fidĂšles demandent Ă©galement lâattribution par la municipalitĂ© dâun terrain dans cette zone, « afin que nous puissions construire une synagogue permanente pour nous et les gĂ©nĂ©rations futures », ainsi quâune aide au financement de la construction de la nouvelle synagogue sur les 22 millions que la municipalitĂ© a reçus sur le terrain vendu.
La municipalitĂ© de JĂ©rusalem a rĂ©pondu : « à la connaissance de la municipalitĂ©, dans lâaccord entre le promoteur et les habitants, la synagogue âChesed VeAmetâ ne devrait pas ĂȘtre dĂ©truite du tout et continuera dâĂȘtre utilisĂ©e comme synagogue Ă cet effet. «Â
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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