L’Union européenne a resserré les règles d’exportation des vaccins COVID-19, reconnaissant le droit de bloquer les expéditions vers les pays où les taux de vaccination sont supérieurs à ceux de l’Europe et vers les pays qui produisent eux-mêmes des vaccins.

Ces pays incluent Israël, où environ 56% de la population est vaccinée avec une dose et environ 50% avec deux.

Reuters écrit que cette décision pourrait «empoisonner les relations entre Londres et Bruxelles», déjà tendues après le Brexit. Le vice-président de la Commission européenne pour le commerce, Valdis Dombrovskis, s’est empressé de déclarer lors d’une conférence de presse que le nouveau mécanisme d’exportation n’est dirigé contre aucun pays en particulier. Le but des nouvelles mesures est de garantir que les exportations ne menacent pas l’approvisionnement des pays de l’UE.

L’UE délivrera des licences aux entreprises pharmaceutiques «sur la base du principe de réciprocité et de proportionnalité», c’est-à-dire en tenant compte de la situation épidémiologique, du niveau de vaccination et de la disponibilité des vaccins dans le pays de destination.

Cela s’applique à 17 pays, pour l’exportation vers lesquels il n’y avait auparavant pas besoin de licence, y compris Israël, la Norvège, la Suisse, etc…

Selon l’Union européenne, 43 millions de doses ont été expédiées dans 33 pays depuis début janvier, dont 10,9 millions au Royaume-Uni. Pendant ce temps, 380 demandes d’exportation de vaccins ont été approuvées et une seule a été bloquée – vers l’Australie.