Un haut responsable de l’Agence européenne des médicaments a déclaré aujourd’hui (mardi) qu’il existe un lien entre le vaccin Astrazenica contre le virus corona et des symptômes tels que des caillots sanguins.
Cette annonce fait suite à une série de cas rares documentés dans plusieurs pays du continent et l’agence affirme que la raison en est encore floue.
Deux récentes études pourraient bien permettre de renouer la confiance avec ce vaccin, rebaptisé Vaxzevria. Des chercheurs de l’université allemande de Greifswald ont indiqué avoir trouvé le lien entre les cas de thromboses et le vaccin d’AstraZeneca. Mieux, ils pensent avoir trouvé la solution pour éviter ces complications.
La thrombose est un caillot de sang qui se forme dans une veine ou dans une artère. Celui-ci bloque la circulation du sang, ce qui peut mener à des complications comme l’embolie pulmonaire, l’infarctus ou l’accident vasculaire cérébral.
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Selon l’étude des chercheurs de l’université de Greifswald, ces cas de thromboses chez les personnes vaccinées surviennent après une combinaison rare de symptômes : des caillots sanguins généralisés, un faible nombre de plaquettes sanguines et des saignements.
Dans de rares cas, « l’anticorps se forme après la vaccination active des plaquettes sanguines ». Ces plaquettes qui circulent dans le sang ont un rôle majeur dans la coagulation. Leur activation se produit lors de saignements liés à des plaies ou des hémorragies internes. Une quantité insuffisante ou trop importante peut causer de sérieuses complications. « Celles-ci agissent alors comme en cas de cicatrisation des plaies et déclenchent une thrombose cérébrale », précise l’étude.
Cette piste n’a pas encore été validée par la communauté scientifique et elle reste encore une hypothèse. Mais si le lien entre la formation d’anticorps et les plaquettes sanguines est établi, il serait ainsi possible de prévenir les risques et donc d’éviter les cas de thromboses pour les personnes vaccinées. Cette activation des plaquettes peut être identifiée en amont et être traitée avec des « immunoglobulines intraveineuses et des anticoagulants non hépariniques », explique les chercheurs allemands.
Une autre étude norvégienne réalisée sur des patients atteints de thrombose et publiée le 18 mars rejoint aussi la même hypothèse. « Ces patients ont développé une forte réponse immunitaire, ce qui a conduit à la formation d’anticorps, qui peuvent affecter les plaquettes et ainsi provoquer un thrombus », conclut le professeur Pal Andre Holme.
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