Le ministère de la Santé a communiqué à la Douzième chaîne les données sur la fréquence de détection du coronavirus chez les Israéliens de retour de l’étranger, contenues dans le rapport interne du département sur le risque « d’importer » des variantes mutantes du virus en provenance de différents pays. Plusieurs chiffres ont été publiés jeudi dans le programme Hisahon.
Selon la publication, le plus souvent le coronavirus se retrouve chez ceux qui sont revenus de France – 0,5% des tests effectués au retour de ce pays sont positifs. Au retour de Turquie, la proportion de tests positifs est de 0,4%, de Russie et des États-Unis – 0,3%, d’Angleterre et d’Allemagne – 0,2%.
Ces dernières semaines, la part des tests positifs en Israël était d’environ 1%, aujourd’hui elle est tombée à 0,5%. Cependant, il ne s’ensuit pas que le risque d’infection à l’étranger soit plus faible qu’en Israël – les indications de dépistage à l’aéroport et dans le pays ne coïncident pas, et les données individuelles sur les tests de dépistage en Israël (par exemple, la proportion de tests positifs parmi ceux qui passent des tests dans le but d’obtenir un «passeport vert »), le ministère de la Santé ne publie pas.
Concernant le risque de «mutations», les données du ministère de la Santé sont encore moins informatives, puisque la publication parle de «mutations en général», sans mettre en évidence des variantes spécifiques du coronavirus. Selon les estimations ministérielles, le risque de contracter des «mutations» aux États-Unis est «très élevé», en Grande-Bretagne il est «pratiquement absent», et en Russie il n’est «pas clair en raison du manque de données scientifiques».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :