Parce que la paix ne s’obtient pas en libérant 104 terroristes palestiniens ayant du sang juif sur les mains, et puisque le gouvernement Netanyahou s’apprête malheureusement à commettre une faute morale avant de poursuivre sur sa lancée en acceptant de participer à cette mascarade qu’est la « reprise du processus de paix », je crois qu’il importe de ne pas négliger le triste symbole représenté par ce « geste de bonne volonté » en direction des « modérés » du Fatah qui se traduit par la libération de criminels. En effet, l’OLP et le Fatah ne sont pas des « partenaires incontournables pour la paix » mais rien de plus que des organisations qui ont toujours eu recours au terrorisme, leur satisfaction revendiquée après chaque libération de criminels impliqués dans des attentats ne faisant que révéler au grand jour cet état de fait.

Parce que le retrait israélien du sud Liban et de Gaza a permis aux terroristes du Hezbollah et du Hamas de prendre la place sans pour autant entraîner le moindre apaisement de la situation.

Parce que ces sacrifices toujours soutenus au nom de la paix n’ont fait que renforcer la menace qui pèse sur les citoyens de l’État juif devenus en quelques années les cibles des missiles de Hassan Nasrallah et des roquettes de Khaled Mechaal.

Parce que Bachar el-Assad n’a pas osé répliquer aux raids israéliens sur le territoire syrien et que son allié iranien a très vite oublié ses menaces.

Parce que ce ne sont pas les trêves négociées avec l’ennemi, mais les murs construits par les autorités israéliennes qui ont toujours imposé un « cessez-le-feu » – qui pourrait presque être qualifié de définitif- aux terroristes en permettant de sauver de nombreuses vies humaines.

Je suis convaincu que la raison finira pas s’imposer tôt ou tard aux yeux de ceux qui refusent encore de voir la réalité en face : la paix ne se négocie pas en bradant ‘Hevron ou Jérusalem, ni en libérant des terroristes, mais toujours en renforçant la dissuasion de Tsahal et les murs qui séparent la civilisation et la démocratie, du fanatisme et de la barbarie. C’est par les armes et la crainte que Tsahal suscite chez ses ennemis que l’État d’Israël s’est toujours imposé.

Il s’agit là d’une réalité historique qui, dans les circonstances actuelles et alors que le monde musulman est secoué par de violents conflits internes, ainsi que par une instabilité exceptionnelle, devrait pourtant éclairer les choix de nos dirigeants, n’en déplaise aux utopistes et aux irresponsables en tout genre. »

Yonatane Laïk – Alyaexpress-News