Bien que lors de son interrogatoire, le suspect ait admis avoir agressĂ© «20 Ă 30 enfants ultra-orthodoxes» ces derniĂšres annĂ©es, Ă lâexception de lâaffaire pour laquelle il avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, le juge a dĂ©cidĂ© de le libĂ©rer de sa dĂ©tention parce quâil Ă©tait «mentalement malade « .
Un habitant de JĂ©rusalem qui vit dans un quartier ultra-orthodoxe, diagnostiquĂ© avec un handicap mental, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© aprĂšs avoir tentĂ© de blesser gravement un enfant.
Lâarrestation de lâagresseur a eu lieu ce dernier jour, Ă la suite de la plainte dĂ©posĂ©e par le garçon et sa mĂšre, dans laquelle il avait tentĂ© de nuire quelques heures plus tĂŽt, et aujourdâhui lâhomme a Ă©tĂ© conduit devant le tribunal de premiĂšre instance de la ville, pour prolonger sa dĂ©tention.
Lors de lâaudience, le reprĂ©sentant de la police, le sergent Avi Shabtai, a dĂ©clarĂ© pour la premiĂšre fois : «Nous avons reçu il y a quelques jours une plainte de la mĂšre dâun enfant, selon laquelle lâintimĂ© a commis telle ou telle infraction, jusquâĂ ce quâĂ un certain moment, il lui demande dâarrĂȘter. »
« Lorsque le suspect est arrivĂ© pour lâinterrogatoire », a ajoutĂ© le policier, « il sâest avĂ©rĂ© quâil avait Ă©tĂ© diagnostiquĂ© avec un retard mental. »
Le sergent a expliquĂ© Ă la cour : «Nous avons fait des enquĂȘtes. Nous nâavons pas dâautres plaintes pour le moment. Lâinterrogatoire de lâintimĂ© est un «interrogatoire spĂ©cial», en raison de son Ă©tat, tout comme celui des mineurs. Câest pourquoi nous voulons prolonger sa dĂ©tention de cinq jours. »
En revanche, un militant qui accompagnait lâassaillant a dĂ©clarĂ© : «Nous proposons une alternative. Nous allons essayer de lui trouver une institution alternative ou un cadre thĂ©rapeutique dans le cadre de lâassignation Ă rĂ©sidence.
Le juge Adi Bar-Tal, comme mentionnĂ© ci-dessus, a Ă©tĂ© convaincu de ces propos et a dĂ©clarĂ© : « AprĂšs avoir examinĂ© les Ă©lĂ©ments qui mâont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s, ce qui montre quâil existe un soupçon raisonnable de commettre les infractions imputĂ©es Ă lâintimĂ©, et dâautre part, le rĂ©pondant doit ĂȘtre orientĂ© vers un cadre thĂ©rapeutique dans la communautĂ©. «Â
Dans la vidĂ©o suivante, lâagresseur suit lâenfant avant son agression :
« Par consĂ©quent, je libĂšre lâintimĂ© dans les conditions suivantes : pas de contact avec les mineurs impliquĂ©s dans lâaffaire ; âassignation Ă rĂ©sidenceâ au domicile de la mĂšre jusquâau 02.02, et tant quâune alternative thĂ©rapeutique est trouvĂ©e, une demande sera soumise au tribunal en la matiĂšre ; une garantie de tiers dâun montant de 5 000 NIS sera dĂ©posĂ©e. «Â
Un reprĂ©sentant de la police israĂ©lienne, choquĂ© par la dĂ©cision de libĂ©rer un agresseur dâenfants en sĂ©rie, a dĂ©clarĂ© quâil envisagerait de demander un  » retard dans la dĂ©cision » , et malgrĂ© lâopposition de lâavocat de lâattaquant.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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