Rabbi Yitzchak Batzri, qui a perdu trois membres de sa famille dans la catastrophe : « Le plus dur de tous sont les petits enfants »

AprĂšs avoir perdu trois de ses proches lors de la catastrophe de Meron, le rabbin Yitzchak Batzri a Ă©tĂ© interviewĂ© Ă  la radio 103FM, oĂč il a racontĂ© en larmes la grande douleur de la perte.

Le regrettĂ© rabbin Israel Enkawa, qui Ă©tait un cousin de sa femme, et ses deux neveux – Yossef David Elhadad, 18 ans, et son frĂšre Moshe Mordechai Elhadad, 12 ans, ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans la catastrophe. « La nuit derniĂšre, nous Ă©tions aux funĂ©railles des deux enfants. Je n’ai pas pu rejoindre mon cousin, c’était trĂšs difficile. En une nuit, j’ai perdu trois membres de la famille, et je n’ai pas pu les accompagner tous les trois ensemble. « 

Le rabbin Batzri a dĂ©crit le regrettĂ© rabbin Enkawa comme un «homme innocent, juste et sage». Un homme vraiment bien. « Il a ajoutĂ© que les plus durs de tous sont les petits enfants doux. Ce sont des enfants incroyables, vraiment petits et gentils, et j’étais souvent en contact avec eux parce qu’ils habitent Ă  cĂŽtĂ© de nous Ă  JĂ©rusalem. Nous Ă©tions dans une relation solide. « 

Il a Ă©galement dĂ©crit les enfants avec lesquels il entretenait un lien fort comme des enfants aux qualitĂ©s nobles et dĂ©licats. « Ils sont nĂ©s pour ĂȘtre des gĂ©nies, ils Ă©taient vraiment des enfants immergĂ©s dans l’apprentissage, la sagesse, l’intellect et la moralité », a dĂ©clarĂ© le rabbin. « Quel mode de vie et d’honneur. C’est incroyable. Quelle noblesse, quelle diligence et quelles qualitĂ©s. D.ieu prend le bien, choisit les meilleures roses qui puissent ĂȘtre. »

Le rabbin a ajoutĂ© que la nuit oĂč il a appris la catastrophe, il n’a pas dormi toute la nuit et a simplement pleurĂ©.

Comment gérez-vous la douleur intense et que dites-vous aux parents à un moment comme celui-ci ?

«Les cris, la peine, il est impossible de comprendre comment les parents perdent deux enfants pour rien. Nous avons la foi dans le CrĂ©ateur du monde, comme Aaron le prĂȘtre dont les deux fils sont morts, c’est ce que nous pourrions leur dire.

«Vous ne pouvez pas trouver de mots juste pour dire ce qui est Ă©crit dans la Torah, nous avons la Bible, ‘donc c’est Ă©crit dans la Bible’, ce qui Ă©tait un tel cas, mais nous nous tenons et pensons comment nous tenir devant ces parents une semaine aprĂšs la shiva. Comment nous les regarderons dans les yeux, comment leur donner «Le pouvoir de continuer Ă  vivre ? Une personne qui perd un enfant a besoin de beaucoup de force, beaucoup de confiance et de foi en Dieu pour continuer Ă  vivre. Nous essayons de leur donner la force de faire face », a dĂ©clarĂ© le rabbin.

ParallĂšlement Ă  la douleur, le rabbin Batzri a soulignĂ© qu’il n’y a pas de dĂ©sir de rechercher des coupables, mais qu’une commission d’enquĂȘte doit ĂȘtre mise en place pour examiner ce qui peut ĂȘtre corrigĂ©. « Notre Torah nous demande de faire attention Ă  la vie.' » J’ai entendu le pĂšre des enfants dire qu’ils Ă©taient peut-ĂȘtre venus rĂ©parer quelque chose dans ce monde « , a-t-il conclu avec douleur.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 – Tous droits rĂ©servĂ©s