L’armée israélienne a signalé qu’un officier du renseignement militaire accusé d’un crime grave contre la sécurité agissait « pour des raisons personnelles ». Les journalistes de « Kan Hadashot » ont découvert quels étaient ces « motifs personnels ».

Comme Itai Blumenthal et Carmela Menashe l’ont rapporté vendredi soir, l’officier « voulait impressionner ses commandants afin de recevoir les missions de la plus haute qualité au sein de l’unité technologique ».

Il est également rapporté que l’officier a agi « activement » sans l’autorisation des commandants et a tenté de cacher ses actions. La nature même des actes est encore un secret militaire. AMAN affirme que les actions du défunt ont causé un grand préjudice, mais que « beaucoup plus de dégâts » dont ils ont été victimes ont été évités.

Alon Ben-David, correspondant de guerre pour Hadashot 13, rapporte que l’officier, de son point de vue, n’a rien fait de mal, mais, néanmoins, « a frappé un secret d’État au cœur même », et la divulgation de ses actions lui infligerait bien plus de dégâts que les actes eux-mêmes. Lors de son interrogatoire, l’officier a expliqué qu’il « voulait montrer sa supériorité » dans le domaine professionnel.

Aujourd’hui, les parents de l’officier décédé dans des circonstances mystérieuses ont adressé une lettre de colère au chef d’état-major général Aviv Kohavi. « Nous avons enterré notre fils, mais nous ne permettrons pas que la vérité soit enterrée », indique la lettre. Les parents écrivent que leur enfant décédé était un étudiant « spécial », très capable, excellent, qui, alors qu’il était encore à l’école, a terminé un cours universitaire et a reçu son premier diplôme universitaire.

« Il a donné toutes ces vastes connaissances à l’armée », écrivent les parents. Ils sont sûrs que leur fils ne voulait pas chercher délibérément à nuire à la sécurité de l’État, et soupçonnent qu’AMAN cache dans cette histoire non pas tant des secrets d’État que ses propres secrets qui pourraient compromettre les commandants, et exigent de « mettre fin à la campagne de calomnie » contre le défunt soldat de Tsahal. Les malheureux parents exigent l’enquête la plus complète possible sur toutes les circonstances de la mort de leur fils et promettent de « tourner chaque pierre » pour que la vérité éclate.