Lundi, Israël a augmenté l’envoi de marchandises vers la Bande de Gaza par l’exportation de poisson, de légumes et de textiles et le courrier commencera à être livré à destination et en provenance de Gaza. Cela a été rapporté par le correspondant de la BBC au Moyen-Orient, Tom Bateman, citant une source proche des négociations de trêve.

Le journaliste rapporte que l’administration de l’AP la considère comme son propre mérite et qualifie l’assouplissement obtenu de « prélude à la levée complète du blocus imposé à notre peuple à Gaza ».

Le ministère israélien de la Défense a confirmé l’information. Il est rapporté que « sur la base de l’évaluation de la situation », une décision a été prise de reprendre les exportations agricoles « limitées » de Gaza, à condition que le silence aux frontières persiste. Le communiqué de presse officiel souligne qu’à partir de lundi, l’exportation de produits agricoles de Gaza vers l’AP ou pour l’exportation, mais pas vers Israël, sera autorisée.

Depuis trois jours, c’est le calme aux frontières sud, et le lancement de ballons incendiaires a ralenti.

Pour éviter la colère des juifs en bordure de Gaza qui ont vu leur terres brulées ces derniers jours, le Premier ministre Naftali Bennett a fait des déclarations de soutien aux habitants en bordure de Gaza tout en envoyant les marchandises à Gaza :  » Aujourd’hui Israël ne tolérera plus le moindre acte d’agression contre sa population et « l’ennemi doit apprendra les règles du jeu ». Dans le même temps, Bennett a souligné qu’Israël n’est pas en guerre avec la population civile de Gaza et « ne se nourrit pas de haine pour les personnes prises en otage par une organisation terroriste brutale ».

Le ministre de la Défense Benny Gantz insiste sur le fait que des mesures sérieuses pour reconstruire Gaza ne seront possibles qu’avec un accord sur la restitution des corps des soldats israéliens et des prisonniers israéliens. Des mesures pour alléger le blocus de Gaza, citées par un journaliste britannique. n’inclut pas la reprise des subventions monétaires à Gaza, ni l’ouverture des pêcheries côtières, sans parler de l’importation de matériaux de construction pour reconstruire les maisons bombardées.