La connexion de tous les événements mystérieux et explosions dans les mers qui ont été attribués selon des publications étrangères à l’Iran et à Israël au cours de l’année écoulée, indique une campagne secrète en cours qui comprenait principalement des blessures et des dommages aux navires. Mais l’attaque des drones (avions sans pilote) sur un navire japonais appartenant à des Israéliens jeudi dernier au large des côtes d’Oman, indique un changement dans les règles du jeu. Non pas à cause de la méthode d’attaque, mais parce que l’attaque s’est terminée par deux mort à bord.
L’attaque près d’Oman indique qu’il ne s’agit plus d’un signal ou d’un message, mais d’une attaque pour tuer. Selon les premières informations, les Iraniens ont attaqué le navire le matin en plein jour, sans succès, puis ont effectué une deuxième attaque et enregistré un coup précis. Étant donné que la passerelle de commandement du navire était celle qui a été attaquée, il semble que l’intention des assaillants était de tuer.
Ce dernier jour, des nouvelles ont été publiées sur diverses chaînes, y compris en Israël, selon lesquelles l’attaque attribuée à l’Iran est une réaction à l’attaque en Syrie la semaine dernière qui a été attribuée à Israël. Les deux parties savent que la plupart des actions peuvent être niées et laissées dans l’ambiguïté tant qu’il n’y a pas de victimes. Mais cette fois, ce n’est pas arrivé. Analysant les événements de ces derniers mois, les médias arabes du Moyen-Orient ont pointé du doigt deux cas exceptionnels qui n’ont pas été attribués à Israël.
Il s’agit de deux hauts responsables tués en Syrie : un général iranien et un haut responsable de l’aile militaire du Hezbollah qui commandait des milices chiites en Syrie. Dans les deux cas, le Liban a prétendu qu’il s’agissait d’accidents, mais le mystère et l’ambiguïté qui caractérisent l’espace syro-libano-israélien laissent beaucoup de place à l’interprétation et à l’imagination.
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