Le journal panarabe basé à Londres Al-Sharq al-Awsat (Moyen-Orient) a rapporté ce matin que les États-Unis avaient fait pression sur le Premier ministre israélien Naftali Bennett pour qu’il ne modifie pas « les termes du conflit avec le Hezbollah » afin de ne pas donner à l’Iran une raison d’échapper à la reprise des négociations sur un accord nucléaire.

Selon les sources du journal, Israël et le Hezbollah ont fait savoir au commandement de la FINUL qu’ils n’étaient pas intéressés à étendre le conflit. Cela aurait été précédé par la pression américaine sur Israël et la France sur le Liban.

Pendant ce temps, le parti Meretz est pressé de mettre la couronne des casques bleus sur leurs têtes. La députée de ce parti Raida Rinawi-Zoabi a déclaré aujourd’hui dans une interview à Reshet Bet que Bennett ne s’était pas impliqué dans la guerre avec le Hezbollah uniquement parce que la Meretz est membre de la coalition et ne lui permet pas de le faire.

« Si le gouvernement décide de faire quelque chose de militaire, la coalition sera en danger. C’est précisé dans les accords de coalition : le gouvernement ne doit s’occuper que des affaires économiques et civiles. » C’est une incroyable révélation : le gouvernement ne peut pas traiter les questions de sécurité et répondre aux agressions de ses voisins.

« Si Netanyahu avait été Premier ministre, la réponse du gouvernement aurait été plus forte. Bennett comprend, selon moi, qu’il n’a plus et n’aura plus de bon électeur. Bennett doit comprendre qu’aujourd’hui il est plus proche de la gauche », a poursuivi la députée Rinawi-Zoabi.

Nul doute que le Likoud ne manquera pas de profiter de ces aveux dans la lutte contre la coalition, mais d’un côté personne n’est étonnée.