Israël a lancé vendredi des frappes de missiles contre des cibles dans le nord de la Syrie, selon Reuters.
Le rapport cite une source militaire syrienne disant que les frappes provenaient de la direction de Beyrouth et avaient déclenché les systèmes de défense aérienne de la Syrie.
La ministre libanaise de la Défense, Zeina Akar, a condamné l’attaque israélienne présumée, affirmant qu’elle « a violé de manière flagrante l’espace aérien du Liban à basse altitude, provoquant un état de panique parmi les citoyens », selon le rapport. Elle a appelé les Nations Unies à empêcher Israël de lancer des frappes aériennes contre la Syrie depuis l’espace aérien libanais.
Fadi Alhassan, directeur général par intérim de l’autorité de l’aviation civile du Liban, a déclaré qu’un vol de Middle East Airlines en provenance d’Abou Dhabi devait rester dans l’espace aérien syrien pendant environ 10 minutes avant d’atterrir à Beyrouth, tout comme un avion de Pegasus Airlines en Turquie, en raison de l’attaque. .
Selon le groupe de surveillance basé au Royaume-Uni, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (SOHR), qui a des militants sur le terrain en Syrie, quatre membres du groupe terroriste chiite libanais Hezbollah ont été tués dans les attaques.
Les frappes ont visé des dépôts d’armes et des avant-postes militaires du Hezbollah près de Qarah dans le gouvernorat de Dimashq près de la frontière syro-libanaise, selon le SOHR. Selon le groupe de surveillance, le Hezbollah est connu pour être actif dans la région, qui est une route populaire pour les contrebandiers de carburant.
Le 18 août, les médias d’État syriens ont rapporté qu’Israël avait frappé une cible près de Hader dans le nord du gouvernorat de Quneitra. Hader se trouve juste à l’est de la ville druze de Majdal Shams sur les hauteurs du Golan israélien. Aucune victime n’a été signalée. Après la frappe, l’armée israélienne a largué des tracts sur des positions militaires syriennes avertissant l’armée syrienne de cesser sa coopération avec le Hezbollah, selon le rapport.
Les tracts, qui ont été largués sur des positions militaires syriennes, ciblaient Hajj Jawad Hashem, le chef du « Dossier Golan » du Hezbollah en Syrie, a rapporté le journal israélien Kan News.
Les Forces de défense israéliennes n’ont pas commenté les informations.