Le soupçon grandit concernant les gardiens qui ont coopéré avec les prisonniers de sécurité à la prison de Gilboa. Israel Hayom a appris qu’il ne s’agissait pas de recevoir des pots-de-vin matériels, mais de répondre anormalement aux demandes des prisonniers en échange d’un silence dans les cellules.
On a également appris qu’à part une gardienne qui s’est endormie dans la tour de garde surplombant le tunel d’où les terroristes se sont enfuis, il y a une autre tour de garde en dessous de laquelle se trouve une salle de contrôle qui comprend neuf écrans surplombant les clôtures de la prison. Il s’avère que la pièce était tenue par un gardien de prison qui, pour une raison inconnue, ne les surveillait pas. Cela indique que 21 minutes se sont écoulées depuis le moment où le premier terroriste est entré dans le tunnel d’où les terroristes se sont enfuis, jusqu’à ce qu’ils l’aient quitté.
Par ailleurs, l’impression est également renforcée d’une violation flagrante d’une des procédures qui aurait pu empêcher l’évasion. La prison dispose d’un personnel professionnel spécial qui est censé entrer dans les cellules chaque semaine et les inspecter structurellement (sols et murs). Un haut responsable de l’IPS a déclaré à Israel Hayom que si l’équipe avait suivi les ordres et les procédures, l’ouverture du tunnel aurait été exposée et aurait été évitée.
En outre, au début de la semaine, une décision devrait être prise quant aux fonctionnaires qui seront convoqués pour interrogatoire avec un avertissement, y compris le commandant de la prison, l’officier du renseignement de la prison et d’autres gardiens.
L’unité d’enquête sur les policiers et les gardiens a jusqu’à présent recueilli les témoignages d’environ 14 fonctionnaires. Le commandant du district nord de l’IPS, Arik Yaakov, devra témoigner sur son rôle et celui du district dans l’évasion.