Dans les discussions sur « la discrimination contre les Arabes israéliens » (qui ne font pas l’armée en passant), il a souvent été soutenu, avec beaucoup de justice, qu’aucune ville arabe n’a été établie depuis la création de l’État. Mais aujourd’hui, une étape importante est attendue pour changer cette situation : un vaste plan visant à doubler la colonisation de Jadeida-Makar de 1,5 fois qui sera discuté par le Comité pour la planification des ensembles d’habitations privilégiées (WTML), qui devrait ordonner son dépôt vers son approbation définitive.
Selon le titre du plan et les définitions municipales, l’objectif est de construire un nouveau quartier résidentiel, mais le potentiel est de construire 8 000 appartements, ce qui ajoutera environ 33 000 nouveaux habitants, à la manière d’une petite ville. La colonie comprend aujourd’hui environ 5 100 appartements, de sorte que dans quelques années, elle deviendra une ville.
Le plan qui sera discuté aujourd’hui est la troisième version du plan qui a été lancé en 2009, puis il a été défini comme une nouvelle ville, qui portait le nom de Tantor, même si déjà 8 000 appartements étaient prévus pour cela. Mais ensuite, une zone tampon a été prévue entre les nouvelles et les anciennes colonies. En 2014, le WTMAL a été créé dans le but d’accélérer les procédures de planification résidentielle. Cette initiative a été interrompue pendant la phase de dépôt suite aux protestations des habitants et des dirigeants locaux.
Les changements qui ont suivi les pourparlers avec le conseil municipal sont la suppression de la zone tampon entre le nouveau quartier et l’ancien quartier, qui sera désormais relié par un réseau de rues, où des bâtiments publics seront également construits pour desservir les anciens et les nouveaux résidents. Il y a également eu une réduction spectaculaire de la densité des bâtiments.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Un autre changement extraordinaire concerne l’aspect propriétaire. Les équipes de planification du WTMAL, du ministère de la Construction et de l’autorité locale ont collecté des informations auprès des habitants de la zone sur la composition des propriétaires fonciers, et ont créé un tableau pour le regroupement et la division des parcelles qui exprime des droits non officiellement enregistrés mais connus, dans les localités arabes, les droits de succession ou de vente sont souvent transférés sans la procédure d’enregistrement. En conséquence, des différends et des plans approuvés non approuvés surviennent. Le résultat est un long tableau d’environ 500 parcelles créées selon la division connue du résidents.
Le plan couvre 4 800 dunams au sud de l’établissement, au nord de l’autoroute 85 et à l’est de la voie où la section nord de l’autoroute 6 sera asphaltée à l’avenir. Il y a deux raisons entrelacées à cela : d’abord, l’État allouera plus d’espace par rapport au privé au profit des besoins publics, et afin de maintenir la valeur relative de la partie appartenant à l’État, il reçoit plus de droits à construire. Cependant, l’État a également la capacité de mettre en œuvre rapidement des plans de construction saturés, tandis que les propriétaires fonciers privés, en particulier dans les localités arabes, réalisent les droits de construction à un rythme lent, et parfois même ne réalisent pas tous les droits. A titre d’illustration, la superficie nécessaire à l’établissement des besoins publics est calculée en partant de l’hypothèse que les propriétaires privés ne construiront que 60% de tous les logements qui pourront être construits sur leur terrain, tandis que l’Etat utilisera 100% des droits.
Selon ce calcul, dans les années à venir 6 400 appartements seront construits sur les 8 000 appartements prévus par le programme. Souvent, les entités privées dans les localités arabes ne tirent pas pleinement parti de leurs droits de construction car il n’est pas d’usage de vendre le terrain à des résidents en dehors de la localité ou à des entreprises de construction. Les propriétaires fonciers non riches n’ont pas la capacité économique de construire des bâtiments par eux-mêmes, alors construisez progressivement en fonction des besoins de la famille.
Certaines des parcelles de l’État ont été situées le long de ce qui sera au fil des ans un boulevard principal, et dans cette partie, elle pourra construire des bâtiments de six étages et un étage commercial. L’espoir est qu’une fois que l’État aura développé des infrastructures et même construit sur les parcelles qu’il possède, le secteur privé recevra également une incitation, le marché immobilier local se réveillera et des transactions pourront même être effectuées. Le ministère de la Construction négocie actuellement avec l’autorité locale un accord sur le toit, en vertu duquel il recevra un financement pour le développement des infrastructures, mais devra en retour permettre la délivrance des permis de construire à un rythme accéléré.
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