Selon la télévision syrienne , il y a eu ce soir (samedi) une grande explosion qui s’est produite dans Alkisaa à Damas. Apparemment une voiture piégée a entraîné la mort d’au moins cinq personnes et a blessé 20 autres. Les forces de sécurité ont fermé la zone et effectuer des recherches.
L’explosion s’est produite au cours d’une période de haute tension, faisant suite à l’attaque au gaz qui a coûté la vie à des centaines , sinon des milliers, mercredi dernier. Cette attaque, attribuée au régime d’Assad, a augmenté la pression sur le président Barack Obama pour qu’il agisse en Syrie.
Selon les dernières mises à jour, l’armée américaine a placé quatre navires de guerre au large des côtes syriennes. Le président américain a convoqué ses conseillers à la sécurité à la Maison Blanche. Pendant ce temps, les responsables de la défense en Grande-Bretagne, et d’autres pays occidentaux se réuniront en Jordanie lundi, pour discuter de la situation en Syrie.
En revanche, ce soir, la Syrie a été mise en garde contre une intervention militaire extérieure sur son territoire. Selon les « Médecins Sans Frontières » International, 3.600 personnes ont été soignées dans trois hôpitaux cette semaine en Syrie, avec des substances toxiques qui ont endommagé le système nerveux – des crampes, salivation extrême et des problèmes respiratoires.
Selon l’organisation, 355 d’entre eux sont morts à cause de ces blessures. Il a également signalé que beaucoup d’entre eux ont reçu une injection d’atropine, une substance utilisée pour traiter l’exposition à des gaz neurotoxiques. L’organisation a déclaré qu’elle ne peut pas scientifiquement confirmer la cause de la blessure, mais a noté que les symptômes « indiquent un degré de certitude élevé d’utilisation d’un poison dangereux. »
L’opposition syrienne a tenu une conférence de presse ce soir en Turquie, avec la participation du président de la Coalition des groupes syriens d’opposition, Ahmad Djerba, et le commandant de l’Armée syrienne libre, le général Salim Idris. Les leaders de l’opposition ont demandé à la communauté internationale de répondre à l’utilisation de d’armes chimiques, cette semaine dans la banlieue à Damas.
Ahmad Djerba, le commandant de l’Armée syrienne libre a déclaré que la monde doit répondre à ce massacre, et ce jour «honteux». «Nous devons agir avec des mesures concrètes pour arrêter les crimes d’Assad contre le peuple syrien, et la destruction de maisons et d’infrastructures », a-t-il dit. Il faut exigé que le président des Etats-Unis Barack Obama prenne la responsabilité personnelle, et aussi le niveau politique, de ce qui se passe en Syrie.
Il a ajouté que les dirigeants européens et les pays musulmans ont la responsabilité de le faire. En outre, il a noté que l’enquête de l’ONU prévue en Syrie est importante et va à l’encontre de la Russie et la Chine qui soutiennent la Syrie et tenter de réduire l’importance des événements qui se déroulent dans le pays. « il faut maintenant une intervention internationale pour arrêter les mitrailleuses d’Assad contre notre peuple, et arrêter les attentats contre les civils», a déclaré Djerba.
Le commandant rebelle Idris a dit que la réponse militaire est attendue sur le terrain, mais « ce ne sera pas une compensation pour crime contre l’humanité commise par Bachar el-Assad . « « L’armée syrienne libre continue de progresser sur le terrain. » Le général a également déclaré que la décision de procéder à l’attaque chimique a été faite suite à une tentative d’assassinat d’Assad, le 8 Août.
