Un haut responsable turc a déclaré mercredi qu’Ankara avait arrêté un citoyen local et un citoyen iranien, accusés d’espionnage et de tentative d’enlèvement.
Le responsable turc a déclaré à l’agence de presse AFP que les deux espions arrêtés avaient tenté de kidnapper un ancien militaire iranien et de le renvoyer à Téhéran. L’Iranien que les deux avaient prévu d’enlever vit dans la province de Van, dans l’est de la Turquie.
En plus des deux espions, six « collaborateurs » locaux ont été arrêtés. Les arrestations ont eu lieu dans le cadre d’une opération conjointe de la police turque et de l’agence nationale de renseignement du pays. Le responsable turc n’a pas révélé les noms des détenus, ni la raison de la tentative d’enlèvement du militaire iranien.
La Turquie et l’Iran ont des liens économiques étroits, mais ils s’affrontent parfois sur des questions régionales, notamment la guerre en Syrie et le traitement réservé au régime de Bachar Assad. De temps en temps, des cas d’espionnage surgissent également qui assombrissent la relation entre les deux : en février, la Turquie a brièvement arrêté un employé du consulat iranien à Istanbul, dans le cadre d’une enquête sur l’assassinat d’un exilé iranien assassiné en 2019.
Hier soir, l’agence de presse officielle iranienne a signalé l’ arrestation de dix personnes dans le sud du pays , affirmant qu’elles travaillaient pour des services de renseignement étrangers. Le rapport iranien a déclaré que l’agence de renseignement de la République islamique avait arrêté l’adolescent à la suite d’une surveillance « sophistiquée et longue » dans la province de Bushehr.
L’Iran n’a pas précisé pour quels pays les hommes capturés espionnaient. L’agence de presse a noté qu’ils travaillaient pour des pays « régionaux », dont les services de renseignement sont des filiales et des partenariats d’agences d’espionnage de « pays hostiles » – un terme réservé à Israël et aux États-Unis. Les détenus sont des Iraniens vivant en exil dans les pays de la région.