Reuters rapporte qu’une attaque américaine contre la Syrie est susceptible de faire un large usage des moyens navals. Si le président américain Barack Obama décide d’entreprendre une action militaire contre la Syrie pour avoir utilisé des armes chimiques après deux ans de guerre civile, les premiers coups seraient vraisemblablement livrés par quatre destroyers à missiles guidés américains actuellement en Méditerranée.
Voici quelques-uns des moyens militaires américains à la disposition d’Obama :
1 – Lance-missiles DESTROYERS –
Les Etats-Unis ont quatre destroyers lance-missiles en Méditerranée orientale – l’USS Gravement, l’USS Barry, le USS Ramage et le USS Mahan.
Les navires peuvent transporter un maximum de 90 à 96 missiles de croisière Tomahawk, si le navire est chargé seulement avec ces armes. Le nombre réel qu’ils portent à tout moment dépend de la mission. Les missiles Tomahawk sont susceptibles d’être l’arme de choix, si Obama ordonne une intervention sur la Syrie, car ils ont une portée d’environ 1.600 km et peuvent être utilisés à distance, sans un effort concerté pour détruire les défenses aériennes en Syrie.
2- SOUS-MARINS –
Les Etats-Unis ont 58 sous-marins capables de lancer des missiles de croisière Tomahawk, dont quatre sous-marins lance-missiles spécifiquement désignés pour être capable de transporter jusqu’à 154 missiles chacun. La Marine ne donne aucune information sur les déplacements de ses sous-marins, un ou plusieurs de ceux-ci pourraient être utilisés pour une telle mission, si Obama décide de procéder à des frappes ciblées contre la Syrie.
3- AVION –
US B-1, B-2 et les bombardiers B-52 sont capables de transporter des missiles de croisière air-conventionnels. Ceux-ci pourraient être remis en jeu si nécessaire, comme ils l’ont été lors des précédents conflits au Moyen-Orient, en volant à partir de bases des États-Unis ou ailleurs.
4- PORTE-AVIONS –
L’USS Harry S. Truman est actuellement dans la mer d’Oman, et l’USS Nimitz est dans l’océan Indien. Les avions des deux transporteurs pourraient être remis en service si nécessaire pour participer à une attaque contre la Syrie. Mais leur participation semble peu probable.
Pendant ce temps, les Russes arrivent avec leurs ressources navales dans la Méditerranée afin de soutenir Bachar El Assad en Syrie.