Le Hamas a annoncé dimanche son intention d’engager des poursuites judiciaires contre le gouvernement britannique pour sa décision de désigner le groupe islamiste comme organisation terroriste.

Le Royaume-Uni a interdit l’aile militaire du Hamas, les Brigades Izzadin al-Qassam, en 2001. Le 19 novembre, le Parlement de Londres a voté l’interdiction du Hamas dans son ensemble.

Ce faisant, la Grande-Bretagne a rejoint d’autres pays qui ont déjà qualifié les dirigeants de Gaza de groupe terroriste, comme Israël, les États-Unis, le Canada, le Japon, l’Union européenne et l’Égypte.

Les médias arabes ont cité Mousa Abu Marzouk, un haut responsable du Hamas, disant que le groupe « travaille activement sur une stratégie avec des avocats britanniques pour l’annulation de la décision ».

Marzouk a également exhorté le mouvement Fatah à se réconcilier « sur la base des intérêts du public palestinien, de l’association et de la résistance… Provoquer la division en Palestine ne servirait pas les intérêts du Hamas ».

L’Autorité palestinienne dirigée par le Fatah a régné sur la Cisjordanie et la bande de Gaza jusqu’en 2007, lorsque le Hamas a chassé le gouvernement du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas de l’enclave côtière lors d’un coup d’État militaire, divisant effectivement les territoires palestiniens en deux entités politiques.

Jusqu’à présent, les efforts déployés au cours de la dernière décennie pour promouvoir la réconciliation entre les factions palestiniennes rivales – principalement dirigées par l’Égypte – ont échoué.