Les fromages à pâte molle étaient soumis à un droit de 8,5 NIS par kg, les yaourts étaient auparavant soumis à un droit de 6 NIS par kg, tandis que les spécialités étaient soumises à un droit de 25 % du prix ■ Ces droits seront complètement supprimés afin qu’ils puissent être importés sans restriction.

Le ministère des Finances supprime les quotas sur une gamme de produits laitiers et augmente également les quotas d’importation de produits laitiers supplémentaires. Le Trésor estime que ces mesures conduiront à une forte augmentation des importations de produits laitiers en Israël et à une réduction de dizaines de pour cent des prix qui pour rappel est le plus élevé en Israël par rapport à l’Europe aujourd’hui.

L’industrie laitière en Israël, comme les œufs, sont des industries planifiées qui sont gérées par l’État via des quotas de production. Dans le même temps, l’État protège l’industrie locale par des plafonds de protection imposés. Le ministre des Finances Avigdor Lieberman, en coopération avec le ministre de l’Agriculture Oded Forer, a signé un arrêté visant à supprimer les droits de douane sur les produits laitiers à pâte molle et à augmenter les quotas en franchise de droits pour les fromages à pâte dure.

L’arrêté concerne la suppression des droits sur les produits laitiers à pâte molle, y compris les yaourts, les produits laitiers et les fromages jusqu’à 5 % de matière grasse. La commande devrait réduire considérablement le prix du yaourt – dans l’UE, son prix est d’environ 8,5 shekels, en moyenne, par kilogramme, contre 17 shekels par kilogramme en Israël.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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L’ordonnance augmente également le contingent d’importation en franchise de droits pour les fromages à pâte dure de 5 000 tonnes. Les importations deviennent 25 % moins chères, de sorte que les prix du fromage devraient baisser d’environ 10 NIS par kilogramme.

Des mesures sont envisagées pour soutenir l’agriculture locale, mais le prix des produits laitiers pour le consommateur devrait baisser.

Selon le ministre Avigdor Lieberman, c’est désormais 79 % de plus que la moyenne de l’organisation des pays développés de l’OCDE.

Le ministre de l’Agriculture, Oded Forrer, a déclaré que la nouvelle mesure augmenterait la gamme et améliorerait le marché local non seulement en quantité et en qualité, mais également en normalisant les prix.