Le président Obama a renvoyé la balle au Congrès, en annonçant qu’il va demander l’approbation du Congrès pour une attaque sur la Syrie.
Le Président américain a décidé que l’action militaire était justifiée par le renseignement américain montrant l’utilisation d’armes chimiques. Il a également dit qu’il avait le pouvoir en vertu de ses pouvoirs exécutifs pour lancer une attaque, mais il a soutenu la bénédiction de Capitol Hill comme étant un meilleur itinéraire.
« Je vais demander une autorisation pour l’utilisation de la force auprès des représentants du peuple américain au Congrès », a dit M. Obama. «Le pays sera plus fort, si nous prenons cette voie et nos actions seront encore plus efficaces», a déclaré M. Obama.
Obama a ajouté que les dirigeants du Congrès ont convenu d’organiser un débat, et voter lorsque le Congrès reviendra en séance. Le Président de la Chambre John Boehner (R-Ohio) a déclaré samedi qu’il s’attend de la Chambre une réponse dans la semaine du 9 septembre 2013.
Il faut savoir que les Présidents depuis des décennies ont ignoré l’exigence constitutionnelle lorsque le Congrès autorise les actes de guerre, comme les attaques en provenance du Kosovo à la Libye.
Les présidents Bush et Obama ont eu une autorisation en 2001 pour l’usage de la force contre les terroristes comme une carte blanche pour une guerre secrète global de Rome au Pakistan, la dernière autorisation officielle est venue en 2003, pour l’Irak. Et Obama – le président qui a passé l’été à défendre le vaste pouvoir de surveillance de l’Agence nationale de sécurité – avait montré aucune inclination particulière à abandonner son autorité présidentielle.
Mais l’annonce de samedi redéfinit les règles du jeu sur la sécurité nationale,qui six ans plus tard, sur une promesse qu’il a faite lors de sa campagne présidentielle, et plus largement sur la vision de la présidence qu’il a été élu par un Parti démocrate anti-guerre.
« Le président n’a pas le pouvoir en vertu de la Constitution pour autoriser unilatéralement une attaque militaire dans une situation qui n’implique pas l’arrêt d’une menace réelle ou imminente à la nation», a dit le candidat Obama sur le Boston Globe en 2007.