Deux rabbins Habad Loubavitch ont été arrêtés pour avoir intimidé (selon les informations des médias français) des parents des enfants victimes d’abus sexuels. Ils sont essayé de les convaincre de ne pas signaler les abus à la police.

Les enfants auraient été abusés sexuellement dans une école Habad de la région parisienne.  Les deux rabbins, qui ne sont pas nommés, ont averti les parents et le personnel de ne pas appeler la police pour signaler l’agression.

Le directeur de l’école et le grand rabbin de la communauté ont été arrêtés le 31 Juillet.

Pour rappel, des faits et selon le site JForum, dans  » une annexe de la grande école Loubavitch de la rue Petit (Haya Mouchka) qui abrite l’école des garçons (18, Passage des St Simoniens 75020 Paris), dirigée par un professeur de mathématiques Monsieur Merguy, lequel n’est pas, précisons-le, « rabbin », un membre du personnel, un surveillant (et homme à tout faire) a fait l’objet de plaintes de la part de parents d’élèves.

Ces parents ont signalé au responsable de cet établissement les faits considérés comme très graves, à savoir des attouchements sexuels commis par ce « surveillant » sur de jeunes garçons.

Le responsable de l’institution a mis à pied l’auteur de ces actes sur le champ, et les parents de leur coté ont déposé plainte devant la justice.

Ces plaintes se sont multipliées et dans le cadre de l’enquête, il semble que la justice ait considéré que le responsable de l’établissement aurait dû lui aussi saisir la justice, ce qu’il n’a pas fait, pensant que les seules plaintes des parents suffiraient.

Cette erreur d’appréciation, lui vaut aujourd’hui d’être mis en examen, pour non dénonciation d’actes de « pédophilie ».

Tout l’encadrement de cet établissement reconnait la gravité des actes, et les condamne sans réserve.

Mais cette erreur d’appréciation ne peut en aucune manière être interprétée comme étant une volonté de masquer les faits, voire même de protéger l’auteur de ces actes.

Il n’en demeure pas moins que cet acte grave, condamné de tous, prend une certaine dimension, et la presse nationale s’empresse de le mettre en exergue.

Pour rappel, l’inculpé n’est ni rabbin, ni l’auteur des faits.

Mais par contre, cela montre à quel point nous devons être vigilants sur la moralité des acteurs communautaires, car cela a toujours un double effet, sur les personnes incriminées, et de manière indirecte sur la communauté qui reste une cible constante des médias. »